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À l’hôpital Dr A. G. Jeetoo : les chauffeurs de taxi dans l’obscurité

Le ministère de la Santé précise: l’administration de cet hôpital ne peut être tenue responsable si les chauffeurs de taxi opèrent dans l’obscurité. Ce problème concerne le ministère des Utilités publiques et le Central Electricity Board. Ce dernier a invité les taximen à formuler leur grief par écrit.

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Ils sont des chauffeurs de taxi à opérer à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, Port-Louis. C’est la grogne. « Depuis la rénovation de cet établissement hospitalier, nous opérons dans l’obscurité. À peine un filet de lumière provenant d’un lampadaire fixé contre un mur nous éclaire. Cela fait quatre mois que dure cette situation. Devant le nombre en hausse des agressions commises contre les taximen, nous réclamons des autorités concernées qu’elles nous installent un pylône électrique, car nous sommes appelés à véhiculer des passagers jusqu’à fort tard dans la nuit », explique Tosh Chamroo.

Ce taximan qui opère en ce lieu depuis bientôt six ans était à l’antenne d’Xplik ou K jeudi. Lors de son intervention, il rappelle que plusieurs requêtes ont été adressées à l’administration de cet hôpital, mais en vain. « Nous travaille dans le noir, souvent nou pa trouvé ki passager pé rentre dans nous loto. Couma nous pou fer en cas d’agression », s’interroge le taximan.

Aussitôt informé de cette situation, Oomar Khouligan a dépêché une équipe sur place. Le lord-maire dit agir sur une base humanitaire, pour assurer la sécurité de ces opérateurs. L’inspection de l’équipe municipale n’aura pas été d’un grand secours. Le technicien de la mairie devait constater que la solution du problème relève uniquement de l’administration de cet établissement hospitalier. « Zot dir pa pou kpav tamper ek so réseau. Mo fine informe mo département Lighting pou guet ene cou couma pou aidé. Il faudra voir avec l’Electrical Services Division du ministère », indique le lord-maire.

Sollicité pour un commentaire, le service de communication du ministère de la Santé nous renvoit vers celui des Utilités publiques. Selon lui, l’administration de l’hôpital n’a strictement rien à faire avec l’installation d’un pylône électrique.

Au niveau du Central Electricity Board, un officier invite les chauffeurs de taxi à formuler une requête. « Mais en fait, qui paiera la facture ? », se demande l’officier.

 

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