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À l’hôpital de Rose-Belle : un patient brise une vitre et se poignarde

La famille de Mario Carim Boncoeur s’interroge sur les circonstances entourant son décès.

Scène d’horreur dans la salle 2-4 à l’hôpital Jawaharlal Nehru, Rose-Belle, lundi aux petites heures du matin. Mario Carim Boncoeur, âgé de 60 ans, qui y était admis, aurait été pris d’hallucinations, selon le personnel soignant, et serait devenu violent. Il aurait brisé une vitre et se serait infligé une blessure à l’abdomen. Il s’est vidé de son sang. Le patient n’a pas survécu. 

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Que s’est-il vraiment passé ? C’est ce que tente de comprendre la famille de la victime. Elodie, la belle-fille de Mario Boncoeur, et les autres membres de la famille à EDC Camp-Diable, sont bouleversés par cette mort soudaine. Depuis vendredi, le sexagénaire, père de deux enfants, était admis à l’hôpital de Souillac. Cependant, le dimanche 9 avril, il a été transféré à l’hôpital de Rose-Belle.

Selon la version de l’infirmier en charge de la salle à la police, lundi vers cinq heures, le patient Boncoeur, qui avait été admis pour un problème lié à l’alcool et pour une « pancytopénie », aurait été pris d’hallucinations et serait devenu agressif et violent. Il se serait rendu aux toilettes et aurait endommagé des carrelages. 

Puis, il a couru vers la porte de la salle. Aux dires de l’infirmier à la police, il s’est par la suite cogné la tête contre la vitre de la porte. La vitre s’est brisée. Il a ramassé un morceau. «Pa koste kot mwa», devait-il lancer au personnel soignant qui voulait intervenir. Il s’est auto-infligé un coup à abdomen. Ce, sous l’œil impuissant des infirmiers présents. La victime, en sang, s’est dirigée au poste des infirmiers où il s’est évanoui.

La police et la direction de l’hôpital ont été alertées de cet incident. Le sexagénaire a reçu des soins, mais il a succombé en quelques minutes. L’autopsie pratiquée à l’hôpital Victoria, Candos, a révélé qu’il est mort suite au coup porté avec le morceau de vitre à l’abdomen.

Pour les proches de Mario Boncoeur, la version fournie par le personnel médical comporte «des incohérences». « Mon beau-père avait été admis à l’hôpital de Souillac pour une douleur à l’abdomen. Il n’a jamais eu d’hallucinations ni n’a montré des tendances suicidaires. Dimanche, il a été transféré à l’hôpital de Rose-Belle. Lorsque mon époux lui a rendu visite, il était dans un état normal. Mon beau-père s’était même permis de sortir un moment pour effectuer un retrait d’argent avant de revenir à l’hôpital, a-t-il expliqué à mon époux. Comment est-ce que le personnel soignant ne l’a pas vu sortir ?», explique Elodie, sa belle-fille.

Lundi matin, la police est venue les informer que Mario Boncoeur est décédé. «Nous pensions qu’il était mort à cause de la maladie. Puis, nous avons appris qu’il avait des lacérations sur tout le corps et s’était lui-même donné un coup avec un morceau de vitre à l’abdomen. Une telle chose est difficile à croire. Nous réclamons des explications à l’hôpital sur sa mort», lâche-t-elle. « Il lui arrivait de boire, mais il ne s’est jamais montré violent », confie la sœur de la victime.

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