Une patiente devait être opérée mardi. Or, au dernier moment, on lui a dit que cela ne pourrait se faire et on lui a donné rendez-vous en novembre.
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Cela s’est passé à l’hôpital de Flacq. Le cas a été rapporté par un voisin en colère. Il explique que sa voisine, « une dame âgée, devait subir une intervention chirurgicale mardi dernier. Bien entendu, elle est restée à jeun durant de longues heures ». Mais juste avant qu’on ne la conduise en salle d’opération, on lui annonce qu’en raison d’un « cas urgent », on ne pourra l’opérer comme convenu et qu’elle devra rentrer chez elle. On lui a donné rendez-vous pour novembre.
Le voisin est consterné. « Comment un patient devant être opéré est-il soudainement mis à l’écart pour voir son opération être renvoyée dans deux mois ? Il n’est pas possible que les services hospitaliers agissent ainsi. Si le cas était très urgent et qu’il fallait intervenir sur la personne en question dans les plus brefs délais, comment aurait-on fait ? C’est injuste ! »
Notre interlocteur ajoute qu’une opération en clinique privée nécessiterait des frais de Rs 75 000, somme dont la dame ne dispose pas. « Elle est pauvre. Peut-être que maintenant, il nous faudra organiser une quête pour avoir les fonds nécessaires. »
« Cela arrive, de temps à autre, que des cas urgents soient traités en priorité et décalent les autres opérations. Sans doute, le cas de cette patiente n’exigeait pas une intervention urgente. Ces reports d’interventions sont exceptionnels », indique-t-on au ministère de la Santé.
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