L’extradition de Nandanee Soornack se précise

L’extradition de la femme d’affaires Nandanee Soornack, recherchée par la police mauricienne, se précise. La justice italienne, selon nos recoupements, est satisfaite des arguments des autorités mauriciennes au sujet d’un « prima facie case » contre Nandanee Soornack. Nandanee Soornack, un temps proche de l’ex-Premier ministre Navin Rangoolam, avait été arrêtée en avril en la résidence de sa sœur à Parme en Italie. [blockquote]Le tribunal de Port-Louis avait émis en mars trois mandats d’arrêt contre Nandanee Soornack, à savoir deux pour blanchiment d’argent et un pour entente délictueuse.[/blockquote] Des mandats d’arrêt réclamés par le Central CID dans le cadre des enquêtes sur les Rs 220 millions saisies au domicile de Navin Ramgoolam et dans l’affaire Roches-Noires. Nandanee Soornack est soupçonnée d’avoir ourdi un complot avec Navin Ramgoolam et l’ex-DCP Sooroojbally, et le DCP Dev Jokhoo, dans le cadre du vol survenu au bungalow de Roche-Noires dans la nuit du 2 au 3 juillet 2011. Un autre volet de l’enquête concerne le contrat Dufry-Frydu sur l’approvisionnement des boutiques hors taxes à l’aéroport de Plaisance. La police mauricienne soupçonne Nandanee Soornack d’entente délictueuse avec Navin Ramgoolam à propos des procédures entourant l’allocation de ce contrat. La police soupçonne aussi la femme d’affaires de blanchiment d’argent. Nandanee Soornack a quitté le pays le 11 décembre 2014, soit le lendemain du scrutin qui a vu la victoire de l’alliance Lepep. Elle s’est envolée vers l’Italie à bord d’un vol transitant par Dubaï.