Les enquêteurs du Central CID peaufinent leur dossier sur l’agression alléguée de Rasesh Ramprosand, 27 ans, qui accuse le ministre Sudhir Sesungkur de l’avoir giflé dans un mariage le 22 juillet dernier. Après avoir entendu les divers protagonistes dans cette affaire, les jours sont comptés pour le ministre Sudhir Sesungkur. Les hommes de l’Assistant-Commissaire de police (ASP) Devanand Reekoye ont déjà fixé la date de sa convocation pour le jeudi 9 août prochain.
La version des faits du ministre devrait permettre aux enquêteurs d’avoir des éléments de réponse précis quant au déroulement de cette journée fatidique. Que risque vraiment le ministre dans toute cette affaire ? Jusqu’à présent, c’est la parole du jeune photographe contre celle du ministre, de son proche collaborateur, Ganesh Niko, et de son garde du corps. Les deux hommes ont nié tout acte de brutalité à l’encontre de cet habitant de Brisée-Verdière.
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Pour l’homme de loi Jean-Claude Bibi, ce que risque le ministre se résumerait peut-être seulement à une amende. « Il y a différents types d’agressions. Le fait même que cette agression est décrite comme un cas de ‘simple assault’ n’est guère une offense nécessitant une arrestation. Dans ce cas de figure, la personne pourrait s’en tirer avec une amende, si toutefois elle est trouvée coupable. Cela dépend également des circonstances », nous dit l’avocat.
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