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Leurs bien-aimés victimes de tragédies routières en 2023 : le deuil éprouvant des femmes et des enfants 

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L’année 2023 a été marquée par des tragédies déchirantes, particulièrement pour ces femmes et enfants qui ont dû affronter la perte inattendue de leurs époux ou concubins emportés par des accidents de la route. Désormais, elles doivent faire face à la cruelle absence de l’être aimé, cherchant à donner un sens à une réalité qui a été bouleversée du jour au lendemain.

Megha, la fille d’Indarjeet Teemill : « Ma mère vit très mal ce départ »

Indarjeet Teemill est décrit comme e étant un véritable cordon privilégier le ‘roof-top’ photovoltaïque pour de nombreux petits producteurs bleu par sa fille.
Indarjeet Teemill est décrit comme e
étant un véritable cordon privilégier le ‘roof-top’ photovoltaïque pour de nombreux petits producteurs bleu par sa fille.

Indarjeet Teemill, 46 ans, a perdu la vie dans un accident de la route survenu en décembre dernier. Alors qu’il circulait à moto, le quadragénaire a été surpris par un nid-de-poule sur la rue principale de la localité, entraînant la perte de contrôle de son véhicule. Projeté sur l’asphalte après avoir percuté une colonne en béton, il est mort sur le coup. Son corps a été découvert à deux mètres de sa motocyclette, en bordure de la route, par le SAMU qui a constaté son décès sur place. Son épouse Deena, âgée de 46 ans et travaillant dans le milieu hospitalier, et ses filles sont plongées dans une douleur inconsolable. 

Megha, la fille du défunt, a accepté de s’exprimer en l’absence de sa mère. Au téléphone, elle nous confie : « Notre quotidien est très dur. Passer Noël et le Nouvel An sans la présence d’un père, décédé tragiquement, est la pire chose qui puisse arriver à un individu ». Elle souligne le vide laissé par son père, qui avait l’habitude de préparer de délicieux plats pour les festivités. « Mon père était l’homme de la maison dans tous les sens du terme, car il planifiait tout de A à Z. Malheureusement, la fin de 2023 a été très différente des autres et cela restera le cas pour les années à venir, puisqu’il n'est plus parmi nous », se désole la jeune fille. Cette dernière explique que l’atmosphère à la maison était lourde et triste pendant les fêtes. « Nous n’avons rien préparé. D’ailleurs, nous sommes tous restés à la maison », ajoute-t-elle.

La disparition tragique d’Indarjeet Teemill est une épreuve douloureuse pour son épouse Deena. « Ma mère vit très mal ce départ. Elle mange peu et a du mal à faire le deuil de mon père. Nous n’arrivons pas à accepter la situation. Personne n’a pu communiquer avec lui le jour du drame. Ce soir-là, mon père s’était rendu chez son cousin à moto. C’est vers 22 h 30, soit lorsqu’il retournait à la maison, que le drame s’est produit. Et pourtant, il a coutume de prendre son 4x4, mais le destin a voulu qu’il enfourche sa moto… », se remémore Megha. Certes, il leur faudra s’habituer à son absence, « mais pour le moment, la vie n'a pas de sens ».


Jenny, l’épouse de Noël Raphaël : « J’ai pleuré avec mes enfants à Noël »

Noël Raphaël circulait à motocyclette quand il a trouvé la mort.
Noël Raphaël circulait à motocyclette quand il a trouvé la mort.

« La pression était tellement forte que j’ai pleuré avec mes enfants à Noël », confie Jenny, l’épouse de Noël Raphaël, au téléphone. La fin tragique de son époux, survenue en avril dans la région de Baie-du-Tombeau, laisse indubitablement un grand vide au sein de la famille. Son mari âgé de 52 ans a perdu la vie dans une collision entre la moto qu’il pilotait et une voiture. Selon la police, le conducteur de l’automobile, âgé de 33 ans, présentait 101 microgrammes d’alcool dans le sang.

Originaire de Rodrigues, Noël projetait de rendre visite à ses proches dans son île natale, mais le destin en a décidé autrement. Il laisse derrière lui une épouse de 48 ans, deux enfants de 32 ans et 22 ans respectivement, ainsi que des petits-enfants. « L’absence de mon époux est fortement ressentie. C’est un manque profond qui ne pourra jamais être comblé malgré le passage du temps. Les célébrations de Noël et du Nouvel An ont été douloureuses. L’émotion était à son comble. Bien que Noël ne soit plus parmi nous, il reste un père et grand-père et il n’est pas facile d’oublier sa contribution à la famille. Nous avons été marqués à vie. En tant que mère, je fais de mon mieux pour donner du courage à toute la famille », confie l’épouse.

Jenny révèle qu’elle n’avait pas envie de décorer le sapin à Noël. « Je n’avais pas envie de mettre le sapin. C’est à la demande de mes petits-enfants que j’ai mis l’arbre de Noël. L’émotion était à son comble lorsque nous nous sommes rendu compte que le père de famille était absent. C’est à ce moment-là que j'ai pleuré avec mes enfants », dit-elle. Concernant le Nouvel An, la tristesse persiste. « Pour le réveillon, nous avons mis de côté les festivités. Nous avons passé la soirée de la même manière. C’est simplement l’absence de mon mari qui était bien présente », se désole-t-elle. La mère de famille explique ensuite qu’elle n’est pas retournée à Rodrigues l’année dernière. « Le départ de Noël a laissé un tel vide que je n'ai pas eu le courage de me rendre à Rodrigues », conclut-elle.


Anaëlle, la concubine d’Ismaël Zemira : « Le père Noël avait offert une trottinette à notre fils et ce dernier répétait sans cesse ‘papa… papa…’ »

Ismaël Zemira planifiait de s'émigrer en France avec sa famille dans le courant de l'année dernière.
Ismaël Zemira planifiait de s'émigrer en France avec sa famille dans le courant de l'année dernière.

Anaëlle, la compagne d’Ismaël Zemira, se retrouve plongée dans un océan de chagrin depuis le dramatique accident survenu le 3 juillet dernier. Ismaël, chauffeur de profession domicilié dans la région de Bois-Marchand, a perdu la vie lorsque le véhicule qu'il occupait avec Anthony Rosalba a fait plusieurs tonneaux avant de percuter une remorque en stationnement. 

Ismaël, qui commençait à goûter aux joies d’être père - son fils, aujourd’hui âgé de deux ans, n’avait qu’un an et demi à l’époque du drame – s’en est allé à l’âge de 20 ans.  Anaëlle, sa compagne endeuillée et aussi âgée de 20 ans, s’est confiée au Défi Plus, soulignant les défis émotionnels et financiers auxquels elle est confrontée en tant que mère célibataire. « Notre enfant, qui a récemment célébré son deuxième anniversaire le 5 octobre dernier, continue inlassablement de chercher son père. Je ne sais pas comment lui expliquer qu’il n’est plus parmi nous… », avoue-t-elle. Notre interlocutrice ajoute que le mariage civil prévu en juillet avec Ismaël ne s’est jamais concrétisé. La vie en a décidé autrement, laissant Anaëlle à jongler avec les responsabilités de parent isolé.

0Le père Noël avait offert une trottinette à notre fils. Malgré mes précisions sur l’identité du donateur, il répétait sans cesse ‘papa... papa...’ », dévoile Anaëlle. Cette dernière, confrontée à une réalité cruelle, ne cesse de se questionner sur les circonstances du drame. « Comment un tel événement a-t-il pu se produire ? Nous étions sur le point de nous marier et d’émigrer en France. Comment la vie peut-elle être si injuste ? », s’interroge-t-elle, exprimant le désarroi et la douleur qui marquent son quotidien depuis la disparition tragique de son concubin.
 

 

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