L’opposition déplore le silence d’Ivan Collendavelloo dans le sillage des allégations de complot pour faire partir l’ancienne présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim.
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Réactions qui interviennent après la circulation d’un rapport d’un expert en documents et écriture contenant d’étranges similitudes avec l’écriture d’un ex-Senior Advisor du Premier ministre (PM). Il s’agirait de Ken Arian. Car, c’est l’ex Deputy Prime Minister et leader du Muvman Liberater qui avait proposé le nom de la scientifique comme chef de l’État. Comment peut-il encore se murer dans le silence alors que des éléments accablants ont fait surface depuis ce vendredi matin 12 août ?, se demandent des membres de l'opposition.
Au niveau du Parti travailliste (PTr), du Mouvement militant mauricien (MMM), du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) et du Rassemblement mauricien (RM), il s’agit de graves allégations contre le bureau de la présidence. Le délit de complot est passible de 10 ans de prison.
« Les éléments qui ont fait surface ce matin démontrent un complot au plus haut sommet de l’État », estime Reza Uteem. Le commissaire de police doit assumer ses responsabilités, dit le député du MMM. Il tacle au passage le député Ivan Collendavelloo.
Au niveau du PTr, même si Shakeel Mohammed qualifie les faits reprochés de sérieux, le député rouge dit être sceptique pour la suite.
Pour le leader RM, Nando Bodha, il s’agit d’une nouvelle manœuvre de la « kwizinn ».
Quant au chef de l’opposition et leader du PMSD, Xavier-Luc Duval qui réagira demain en conférence de presse, la responsabilité du PM est engagée, selon lui, vu que ces écrits auraient été fabriqués à son Bureau et que des actions n’ont pas été prises contre l’ex-senior advisor. Pour conclure, il pose la question : que va faire Ivan Collendavelloo maintenant ?
Rappelons que ledit rapport indique que le brouillon d’une lettre anonyme, rédigée le 20 mars 2018 contre Ameenah Gurib-Fakim, contient des étranges similitudes avec l’écriture d’un ex-senior advisor du PM.
La lettre anonyme, envoyée à Pravind Jugnauth, et transmise par ce dernier à l’Icac (Independent Commission Against Corruption), aura été un des détonateurs du départ d’Ameenah Gurib-Fakim de la Présidence du pays. Celle-ci avait été contrainte de démissionner trois jours après la parution de cette lettre anonyme.
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