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Letti et ses tentes vacoas

À 73 ans, Letti Booleram ne lâche pas l'affaire. Elle perpétue une tradition familiale qu’est la vannerie en transformant les feuilles séchées de vacoas en des tentes de toutes formes. Un métier aussi vieux que le monde qui nécessite de la dextérité et de la délicatesse comme nous l’indique la septuagénaire. Elle en a fait une petite affaire de famille, qui aide à arrondir les fins de mois.

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Elle a débuté modestement après son mariage non seulement pour faire honneur à sa belle-mère, qui lui a inculqué ce savoir-faire mais aussi pour aider financièrement la famille. Une maîtrise qu’elle a transmise à ses enfants que ce soit pour les tresses 'dentelle' ou plate ou pour traiter la matière première. Elle est confiante que la relève est assurée dans un métier qui, selon elle, a encore des beaux jours devant lui.

L’élément essentiel de la fabrication de la tente est la feuille de vacoas, qu’elle récupère des plantes qu’elle a mises en terre, par une récolte trimestrielle. Elle fait appel à d’autres personnes lorsque les plantes sont trop hautes. Sinon elle s’en occupe personnellement. Pour récupérer les feuilles, la septuagénaire doit se lever très tôt pour éviter de travailler au soleil, comme elle le souligne. Et elle conclut : « Pou touzour bizin tant pou la boutik ou bazar ».

 

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