À l’Escalier : Ajagen Colleemalay, 38 ans, se noie dans une rivière après une chute 

Il était sorti en compagnie d’un ami, mais n’est jamais rentré. Ajagen Colleemalay, âgé de 38 ans et domicilié à L’Escalier, a été repêché lundi après-midi dans une rivière de la localité. Il a péri par noyade. Sa mère, Amalay, revient sur cette tragique disparition. 

Depuis dimanche, son fils avait quitté la maison. « Je n’étais pas à la maison. Mais en rentrant ce jour-là, j’ai demandé à mon époux où se trouvait notre fils. Il m’a dit qu’il était sorti avec un ami », explique cette mère meurtrie. Elle a préparé le repas. « J’ai cuisiné et attendu son retour à la maison », raconte-t-elle. Pendant de longues heures, elle a guetté le retour de son fils.

Ne voyant aucun signe de ce dernier, elle l’a appelé sur son téléphone portable. « Je l’ai appelé à maintes reprises, mais en vain », explique la mère, les larmes aux yeux. La nuit tombait. « J’ai laissé la porte ouverte au cas où il reviendrait ». 

Le cœur lourd, elle s’est couchée, luttant pour trouver le sommeil. « À trois heures du matin, lundi, je me suis réveillée, mais il n’était toujours pas rentré. J’ai appelé de nouveau, mais aucune réponse », se désole la mère. Dès l’aube, les proches, inquiets, ont entamé les recherches. « Mon époux l’a cherché avec la famille, mais en vain », confie-t-elle. Ils ont fini par alerter la police de sa disparition. « Cependant, un proche a réussi à retrouver l’ami avec qui mon fils était sorti la veille. Celui-ci a expliqué que mon fils était tombé. L’ami l’a laissé là et n’a prévenu personne », explique-t-elle. 

La police a déployé des recherches et le corps sans vie du trentenaire a été retrouvé dans une rivière de la région. « Plus de 24 heures s’étaient écoulées. Cet ami aurait dû nous alerter de la chute. Nous aurions pu porter secours à mon fils. Il n’aurait peut-être pas perdu la vie. Nous aurions pu solliciter l’aide de la police », regrette la mère de la victime. Les éléments des services des sapeurs- pompiers et de secours de Maurice ont récupéré le corps. L’autopsie a révélé que sa mort était due à un œdème pulmonaire aigu. 

Sa soudaine disparition plonge sa famille dans la peine, notamment sa mère. « En sept ans, c’est le deuxième enfant que nous perdons », soupire-t-elle.  Elle condamne la façon dont son fils a perdu la vie. « Il faut choisir ses amis avec précaution. Certains disparaissent dans les moments difficiles, comme cela s’est produit pour mon fils. À présent, il ne nous reste que la souffrance », exprime-t-elle le cœur lourd. L’enquête policière se poursuit afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame.