Les voyages pourraient reprendre dans les prochains jours, selon L’ECHO touristique

En marge du congrès Selectour, le président du Syndicat des tour-opérateurs (Seto) René-Marc Chikli a été interviewé par « L’ECHO touristique », média qui traite de toute l’actualité pour les professionnels du tourisme.

Dans l’article intitulé « Ile Maurice : les voyages pourraient reprendre dans les prochains jours », publié sur son site Web, René-Marc Chikli laisse entrevoir que la nouvelle couleur « rouge écarlate » à la destination Maurice n’est peut-être que temporaire. 

« De source sûre, une décision pourrait débloquer la situation dès la semaine prochaine. Ainsi, les voyages seraient à nouveau autorisés », a confirmé le président du Seto dans cet entretien publié en ligne sur le site de « L’ECHO touristique ».

René-Marc Chikli a recommandé aux tour-opérateurs de suspendre les départs vers Maurice jusqu’au 15 décembre prochain. Pense-t-il que le gouvernement français va assouplir sa position d’ici 10 jours ? « Nous avons bon espoir d’obtenir de bonnes nouvelles d’ici la fin de la semaine prochaine, voire le 15 décembre au plus tard. L’assouplissement de la position de la France permettrait de stopper les annulations, et de reprendre les réservations de voyages. Je suis optimiste. Le redémarrage de l’île Maurice devrait bientôt avoir lieu », soutient-il. 

Et d'ajouter que les vacances de fin d’année seraient ainsi sauvées. 

« Ce serait une bonne nouvelle pour la destination comme pour les professionnels du voyage ». 

Quant aux compagnies aériennes qui ont, à priori, maintenu les vols, il soutient qu’ils opèrent, mais pour l’instant, les voyagistes suivent les recommandations de la Seto : ils suspendent les départs jusqu’à la mi-décembre.
 
Quant aux voyageurs qui étaient sur place au moment de l’annonce du passage en rouge écarlate pour Maurice, la majorité des voyageurs déjà sur place ,veulent en général finir leurs vacances, indique-t-il. Et de conclure qu'il est très rare, en pareilles circonstances, qu’ils demandent à anticiper leurs départs, tout en rappelant par le biais de « L’ECHO touristique »,  qu’il ne faut pas céder à la panique.