Les taxis de la rue Bourbon déplorent « l’inaction » des autorités

Khalim, un chauffeur de taxi basé à la rue Bourbon, Port-Louis, déplore la situation qui prévaut près du Marché central. Alors que cette place est située en un lieu névralgique, les opérateurs de taxi dûment licenciés se plaignent de ne pouvoir exercer leur activité convenablement.

D’abord, dit-il, de nombreuses voitures viennent s’y garer, en l’absence de road markings spécifiant que cette place est réservée aux taximen. « Et lorsque l’on fait remarquer à ces chauffeurs qu’ils n’ont pas le droit de se garer là, nous nous faisons copieusement insulter. »

Les taximen concernés se plaignent du manque d’action de la part de la police et de la National Transport Authority, d’autant plus disent-ils que cette place serait envahie par des taxis marron.

Khalim n’est pas le premier taximan à avoir appelé notre rédaction au sujet de ce problème. « Pourquoi les autorités tolèrent-elles des opérateurs illégaux à nos dépens ? C’est notre gagne-pain qui est menacé », s’insurgent les principaux concernés.