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Les retombées du rapport Lam shang leen : des hommes politiques dans le viseur

Lam shang leen

Sir Anerood Jugnauth, qui était Premier ministre lorsque la commission d’enquête sur la drogue avait été instituée en juillet 2015, était loin de se douter que Paul Lam Shang Leen et ses assesseurs, Sam Lauthan et Ravind Domun, allaient sévèrement ébranler le gouvernement du jour.

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Trois jours après la soumission du rapport au président de la République par intérim, Barlen Vyapory, deux élus Mouvement Socialiste Militant (MSM) se sont retrouvés dans l’obligation de quitter leurs fonctions officielles. Roubina Jadoo-Jaunbocus a soumis, vendredi, sa lettre de démission comme ministre de l’égalité des genres au chef de l’état. Sanjeev Teeluckdharry a,lui, informé le même jour la Speaker de l’Assemblée nationale, Maya Hanoomanjee, de sa décision d’abandonner ses fonctions de Deputy Speaker.

« C’est un coup dur pour mon gouvernement », a reconnu l’actuel Premier ministre, Pravind Jugnauth, lors de sa conférence de presse vendredi après-midi. Les deux députés réfutent cependant les points du rapport les concernant et comptent recourir à une révision judiciaire au plus vite en Cour suprême.

L’avocat Raouf Gulbul, candidat MSM aux législatives de décembre 2014 dans la circonscription no 3 (Port-Louis-Est/Port-Louis-Maritime), est pour sa part un des principaux protagonistes cités dans le rapport.

Un des avocats de Pravind Jugnauth dans l’affaire MedPoint et président de la Gambling Regulatory Authority, dont il a dû démissionner en novembre dernier dans le sillage de ses auditions devant la commission, Raouf Gulbul s’est depuis montré très discret sur le plan politique.

 

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