Les réfugiés de Tranquebar disent être laissés à eux-mêmes

Ils ont pris les conseils des autorités à la lettre. Plus d’une centaine d’habitants de Bangladesh, de Camp Manna et de Crown Land Tory ont délaissé leurs cases en tôle pour élire domicile au Centre de boxe de Tranquebar. Vani, l’une des réfugiées, explique s’y être rendue depuis mardi soir car l’eau s’infiltre dans sa case de tous cotés et qu’elle craint le pire avec l’arrivée de Berguitta.

D’autres refugiés déplorent cependant avoir été laissés à eux-mêmes. Des enfants et des personnes autrement capables ont dû dormir à même le ring en l’absence de matelas. Ils ne cachent pas leur colère quant à un manque de planification de la part des autorités, notamment en qu’il s’agit de distribution de nourriture.

Aussitôt la nouvelle diffusée sur Radio Plus, la ministre Roubina Jaddoo-Jaunbocus s’y est ruée, suivie de près par une équipe de la MBC, promettant que le nécessaire sera effectué. Elle annonce également qu’étant donné que le Centre de boxe est bondé, certains des réfugiés seront transférés vers Cité Vallijee.

Avant que la machinerie gouvernementale n’ait été mise en branle, des volontaires, de même que Sœur Valérie de la Congrégation des Fille de Marie se sont rendus sur place pour une distribution de pains beurrés et de thé. En supplément, les enfants ont reçu du chocolat. Il était alors près de 11 heures.

A Tranquebar, la nuit sera longue avec le passage de Berguitta.