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Les proches de Devendra Ramanah, ancien recteur du QEC : « Un être hors du commun a perdu la vie bêtement »

Les poumons de Devendra Ramanah se sont détériorés et il était très mal en point.

Les proches de l’ancien recteur du Queen Elizabeth College (QEC), Devendra Ramanah, sont dévastés. Ce dernier s’est rendu à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo de Port-Louis, le dimanche 10 octobre, parce qu’il était positif à la Covid-19. Il a été appelé à s’auto-isoler. Le sexagénaire, qui était vacciné, a expliqué au personnel médical qu’il était asthmatique. 

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Deux jours plus tard, soit le mardi 12 octobre, l’ancien recteur ne réagissait pas bien aux médicaments prescrits. Il était en proie à des vomissements, à de la diarrhée et éprouvait aussi des difficultés à respirer. Quand il a téléphoné à l’hôpital, on lui a demandé d’arrêter de prendre les antibiotiques, mais sans lui en prescrire d’autres. On lui a simplement dit de prendre des médicaments contre le vomissement.  Son état de santé a commencé à se détériorer sérieusement à partir de samedi. 

Il a reçu la visite d’un médecin de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo et ce dernier a jugé qu’il ne devait pas être hospitalisé, car « son niveau d’oxygène qui était normal ». Le lendemain, soit le dimanche 17 octobre, les douleurs abdominales et difficultés respiratoires du patient ne se sont pas estompées. Un médecin de l’hôpital a été sollicité vers 9 heures, il est arrivé vers 15 h 30. Le Samu est arrivé aux alentours de 18 heures. 

Devendra Ramanah a été placé sous oxygène et immédiatement transféré au New ENT Hospital, car son état de santé était jugé préoccupant. Le mardi 19 octobre, sa santé s’est détériorée et il a été placé sous respiration artificielle. La famille apprendra, par le biais des médecins, que les poumons du patient se sont détériorés et qu’il est très mal en point. C’est le lundi 25 octobre que l’ancien recteur a rendu l’âme. 

La victime est décrite, par ses proches, comme étant une personne « exceptionnelle » et « pleine de vie » qui était toujours au service de sa famille. « Un être hors du commun a perdu la vie bêtement. Le personnel médical aurait pu lui prescrire les traitements précis. Il était un bon vivant. Un père exemplaire et un excellent époux qui était toujours présent », martèlent les membres de la famille Ramanah qui réclament justice.

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