Les pharmaciens devraient être payés pour les conseils qu’ils donnent dans l’exercice de leurs fonctions. Tel est l’avis de Siddique Khodabocus, président de l’Union of Pharmacists (UP).
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Dans le sillage des nouvelles lignes directrices du Pharmacy Board pour l'octroi de permis pour les nouvelles pharmacies, l’UP réclame un meilleur salaire pour les pharmaciens.
Siddique Khodabocus, président du syndicat, compte militer en ce sens afin que les pharmaciens aient un salaire décent. Le chiffre avancé est à partir Rs 40 000 mensuellement, afin d’encourager les jeunes à embrasser ce métier. Il ajoute qu’un pharmacien devrait être rémunéré pour tout conseil qu’on lui demande. « Quand on consulte un médecin, ce n’est pas gratuit. Pourquoi le pharmacien doit-il travailler bénévolement quand on lui demande un conseil alors qu’il a lui aussi fait des études pour être un professionnel ? » se demande Siddique Khodabocus. Il envisage de militer pour que les pharmaciens reçoivent des honoraires dans l’exercice de leurs fonctions, comme c’est le cas pour les autres professionnels.
«Aberration»
Par ailleurs, les nouvelles lignes directrices du Pharmacy Board sont décriées par l’UP et la Pharmaceutical Association of Mauritius (PAM). Plus de deux ans du gel de l’octroi de permis d’opération pour les nouvelles pharmacies, ces nouvelles lignes directrices ne semblent pas faire l’unanimité auprès de ces deux organisations.
Dans une lettre adressée au ministère et signée par Hossen Sohawon, la PAM indique que les pharmacies pousseront comme des champignons. Pour Siddique Khodabocus, « il ne faut pas considérer les officines comme des tabagies ». Selon lui, pour qu’une pharmacie puisse être profitable, son chiffre d’affaires quotidien doit être de Rs 15 000. « C’est une aberration de permettre l’ouverture d’une pharmacie pour 2 000 habitants. Ce sera l’arnarchie », dit-il.
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