Live News

Les opérateurs de discothèques plaident pour la reprise de leurs activités

Sailesh Setahul, de l’ANPO, parle de « discrimination ». Selon Lindsay Morvan, une décision sera prise à la mi-mars.

Pas opérationnels depuis mars 2021, les discothèques et clubs privés éprouvent de plus en plus de difficultés à honorer leurs engagements financiers. Les propriétaires regroupés au sein de l’Association of Night Clubs and Private Clubs Owners (ANPO) espèrent que les autorités vont entendre leur voix.

Publicité

Contrairement à d’autres lieux de loisirs, les discothèques et clubs privés sont fermés depuis l’entrée en vigueur des mesures sanitaires en mars 2021. Presque un an après, les propriétaires lancent un appel aux autorités afin de pouvoir opérer à nouveau, d’autant plus qu’ils ne bénéficient plus du Wage Assistance Scheme (WAS). Le dernier paiement a été effectué en décembre dernier. « Nous avons bénéficié du WAS comme les hôtels, mais il a été supprimé en même temps que l’assistance accordée au secteur hôtelier qui contrairement à nous peut fonctionner. Les hôtels proposent une piste de danse à leurs clients tout comme les salles de fêtes », déplore Sailesh Setahul, membre exécutif de l’ANPO. 

Il explique que même si les discothèques et clubs privés ne sont pas ouverts, ils ont des frais à honorer comme le loyer, la licence et les factures d’eau et d’électricité, entre autres. « Qu’on nous donne la possibilité de travailler même si c’est avec la moitié de la capacité d’accueil comme c’est le cas pour les restaurants, les casinos et les cinémas », dit-il. « Nous avons tenu une réunion afin de trouver un système qui nous permettra de travailler en conformité avec le protocole sanitaire. »

Sailesh Setahul affirme que l’ANPO a fait plusieurs demandes aux autorités concernées, dont la Tourism Authority (TA). Leurs requêtes sont restées lettre morte jusqu’à présent, soutient-il. L’ANPO déplore la « discrimination » dont sont victimes les opérateurs de club privés et de Night Clubs. 

Selon le président de l’association, les gérants des différentes discothèques et divers clubs privés de l’île sont lourdement endettés et ont de plus en plus de difficultés à garder la tête hors de l’eau. 

De son côté, Lindsay Morvan, directeur de la TA, fait ressortir qu’il revient au High Level Committee on Covid-19 de déterminer quand les discothèques pourront de nouveau opérer. Il explique que ces lieux étant totalement fermés, ils ne permettent pas une bonne aération. Ce qui va à l’encontre du protocole sanitaire. « La TA a recommandé au ministère des Finances que ces lieux de loisirs continuent de bénéficier du WAS. Ce sera à lui de décider », indique-t-il, tout a ajoutant que les autorités attendent « de passer le pic de contamination, qui est attendu vers la mi-mars, avant d’envisager un éventuel assouplissement des restrictions sanitaires ».
 

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !