Vous recevez souvent des colis de l’étranger ? Tout est parfait quand il n’y a aucun incident de parcours. Mais quand il y a un problème, le récipiendaire éprouve mille difficultés pour se faire dédommager. Récit.
Publicité
Sheela Santoni, 40 ans, vit en Corse du Sud. Elle est actuellement en vacances chez son père qui habite Baie-du-Tombeau. Elle explique qu’un colis a été envoyé par son mari André (qui est resté en Corse) pour son père le lundi 8 juillet dernier. Le colis contenait deux paires de chaussures en cuir et deux flacons de shampoing. Après avoir pris livraison du colis, elle devait remarquer qu’on avait cassé le scellé d’un des deux flacons et qu’on n’avait pas bien refermé le bouchon. Résultat : le shampoing s’est répandu dans la boîte et a abimé les deux paires de chaussures en cuir. Elle déplore que les chaussures, qui ont coûté cher, sont devenues inutilisables puisque le liquide a changé leur couleur : de marron, elles sont devenues marron-belge.
La dame cherche donc à ce qu’elle soit dédommagée. Mais on fait la sourde oreille, les autorités locales rejetant la responsabilité sur la Corse et vice-versa.
Le tort de la Sheela, c’est de n’avoir pas ouvert le colis devant la personne qui assurait la livraison à moto. Elle l’a fait en entrant dans la maison. Constatant le dégât, elle lui a téléphoné tout de suite et il lui a dit de téléphoner à l’aéroport. On lui alors expliqué que le problème était sûrement arrivé dans l’avion. Elle n’est pas convaincue.
Sur le document attestant la livraison, Sheela révèle qu’il n’était pas fait mention de « colis reçu en bonne condition ».
Le transport du colis ayant été assuré par une compagnie internationale, la rédaction s’est entretenue avec son représentant à Maurice. Il a expliqué que le personnel n’a pas le droit d’ouvrir un colis mais que c’est le travail des officiers de la douane. « Nous ne pouvons pas empêcher les douaniers de faire leur travail », a-t-il déclaré. Toutefois, il a concédé qu’il est malheureux que les produits de la dame aient étés abimés.
Selon lui, si les produits ont été abimés dans l’avion, l’assurance devrait couvrir le dégât. Pour cela, la cliente devrait se tourner vers la poste de Corse (du village de Cognocoli plus précisément). Sheela explique que son mari l’a déjà fait mais que la poste rejette la responsabilité sur les autorités mauriciennes. Sheela rappelle que son mari a payé quelque 50 euros pour la poste. Et qu’à Maurice, elle a payé Rs 2 179.25 comme frais de douane. 50 euros (environ Rs 1 900) + Rs 2 000 = Rs 3 900. Ajoutée au prix des deux paires de chaussures, cela fait une belle petite somme quand même…
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !