Situation inchangée pour les colporteurs depuis la semaine dernière. Ils ne veulent pas travailler sur les deux sites proposés par les autorités à la rue Decaen et à place de l’Immigration.
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Hydar Ryman, porte-parole du Front commun des marchands ambulants, soutient avoir eu une conversation téléphonique avec la secrétaire parlementaire privée Roubina Jadoo-Jaunboccus. Une solution devrait être trouvée d’ici la fin de la semaine. Au cas contraire, les marchands envisagent une grève de la faim. Anwar Husnoo, ministre des Collectivités locales, est catégorique : les marchands ambulants devront travailler uniquement sur ces deux sites. « Nous n’empêchons pas les marchands ambulants d’opérer, mais définitivement ce ne sera pas dans les rues », affirmait-il au Défi Quotidien dimanche. Avec la décision du gouvernement, les rues et les trottoirs de Port-Louis sont désormais plus fluides. « La différence est flagrante depuis ces derniers jours. La circulation routière est plus fluide et les piétons peuvent marcher sans problème » explique une source proche du dossier. Selon Hydar Ryman, Roubina Jadoo-Jaunboccus lui a donné l’assurance qu’une ligne de communication sera établie avec deux hauts dirigeants politiques. « Cette semaine, nous comptons exposer nos revendications. Nous voulons pas nous opposer aux projets du gouvernement, mais les marchands ambulants veulent être rassurés qu’il y ait effectivement un projet de grande envergure. Si cette semaine, les marchands ne sont pas satisfaits du déroulement des discussions, ils n’hésiteront pas à entamer grève de la faim.» Un rassemblement est également prévu. « Le projet annoncé par le gouvernement n’est qu’un mirage. Ce n’est pas un projet confirmé. Pourquoi se précipiter avec ce projet, quand selon le ministère des Collectivités locales, une solution sera trouvée d’ici juillet prochain.» Roubina Jadoo-Jaunboccus exhorte les marchands ambulants à coopérer avec les autorités. « Le gouvernement veut donner un nouveau look à Port-Louis, les marchands ambulants auront un rôle à jouer. Ce n’est qu’un plan de relogement temporaire», dit-elle.
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