Les villageois s’offusquent que des employés d’une firme sous contrat avec la Road Development Authority aient déraciné, depuis un mois, les plants et fleurs qu’ils cultivaient dans leur village. Pradeep Kumar Seebaluck explique leur désarroi.
« Protégez votre environnement. C’est pourquoi nous avions planté des fleurs à l’entrée du village, à partir du rond-point. Quelque 600 plants d’alamanda ont été mis en terre. Cela nous a coûté Rs 20 000. Ils ont été placés des deux côtés de la route, sur 500 à 600 mètres. Mais depuis un mois, la Road Development Authority (RDA) a démarré des travaux sur le bas-côté. Nous nous demandons si ces travaux sont nécessaires, mais qu’importe, ce qui nous agace, c’est que les ouvriers de la firme sous contrat avec la RDA ont déraciné beaucoup des plants que nous avions plantés. À bien y voir, il y a de l’espace pour entreprendre les travaux sans les arracher », s’insurge Pradeep Seebaluck.
Informée de la plainte des villageois, la firme a délégué un représentant pour discuter de la chose. Pradeep Seebaluck relate : « Il a pris rendez-vous et nous avons discuté. Il m’a affirmé que les travaux entrepris s’arrêteraient sur une certaine distance, qu’ils n’auraient pas lieu sur tout le parcours de 500-600 mètres. Les autres plants n’étaient donc pas en danger. Je lui ai répondu qu’on avait tout de même déraciné 200 plants et je lui ai demandé comment la firme allait réparer cela. Je lui ai proposé : soit les employés replantaient des fleurs, soit la firme nous offrait des plants que nous remettrions alors en terre. Il a hésité quelques secondes avant de m’annoncer que sa firme ne prévoyait pas de telles dispositions. » Notre interlocuteur lui a répété : « Mais monsieur, vous avez déraciné 200 plants et vous ne voulez pas nous les rembourser ou les remplacer ? Vous n’avez fait aucun effort pour les épargner. »
Pradeep Seebaluck ajoute que le porte-parole lui aurait fait remarquer que la bande de terre où étaient plantées ces fleurs appartient à l’État qui pouvait donc en disposer comme bon lui semble. « Vous êtes dans l’erreur, monsieur. La bande de terre appartient à l’établissement sucrier de l’endroit. Comme il ne s’en occupe plus, nous les habitants veillons au respect de notre environnement. Nous arrachons les mauvaises herbes, plantons des fleurs. Vous n’allez pas nous reprocher de protéger notre environnement ? » devait-il répliquer.
La rédaction d’Xplik ou K a appelé le conseil de district de Rivière-du-Rempart. La secrétaire nous a dirigé vers le conseil du village et le bureau local de la RDA. Un officier a pris note du problème et a promis de rencontrer les représentants de la firme incriminée et le groupe de villageois soucieux d’embellir leur environnement.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !