La Mauritius Revenue Authority, à travers son département de douanes, consolide son arsenal pour lutter contre le trafic de drogues et autres produits illicites. L’échange d’informations avec les îles de l’océan Indien et de l’Afrique devra permettre de réduire l’entrée de ces drogues sur le territoire mauricien.
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Une étape majeure a été franchie avec un renforcement de la collaboration en termes d’échanges d’informations. Elle porte sur des contacts plus fréquents entre les services de douanes avec Madagascar, La Réunion, les Seychelles et le Mozambique. Ce faisant, le département de douanes s’attend à ce que la majorité des saisies se fassent hors de nos eaux territoriales.
On affirme aussi que les services de renseignement sont un élément essentiel dans la lutte contre les fraudes commerciales, le trafic de drogue, des fléaux qui sont d’ordre mondial. « Il est aussi impératif que le volume d’échanges d’informations soit amélioré sur les plans national, régional et international. Les actions prises par les services des douanes seront plus efficaces, ce grâce à une utilisation optimale des ressources disponibles » dit-on à la MRA.
À Maurice, il existe un réseau de communication bien établi entre les diverses institutions. Les services de douanes misent sur ce qu’on appelle la « third party information » pour connaître le profil des voyageurs. Ces informations viennent des organismes comme le Registrar of Companies, la force policière, l’Adsu, les services d’immigration, la NTA et le département du Registrar General. Qui plus est, les douanes collaborent avec des instances régulatrices chargées faire respecter la loi, dont l’Icac et la FIU entre autres.
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