Batsirai Burger : Un burger « gato pima » fait saliver
Le mardi 8 février, Bistro 88 annonce un nouveau burger sur sa page Facebook. Il s’agit de Batsirai Burger. Il a deux particularités. D’abord, le nom est inspiré du cyclone Batsirai, qui a tenu le pays en haleine la semaine dernière. Puis, le burger est fait à partir de « gato pima ». D’autres éléments de la cuisine mauricienne accompagnent ce Batsirai Burger.
L’idée revient à Mathieu Vencatachellum, propriétaire et directeur de Bistro 88 à Eau-Coulée. « Depuis quelque temps, on songeait à créer un burger qui refléterait l’identité mauricienne. Nous nous sommes donc arrêtés au gato pima, que les Mauriciens apprécient tant. Nous avons ainsi donné une allure de burger au gato pima. Il prend la forme d’un donut », explique-t-il.
Mais il veut aller plus loin. Son équipe et lui ont voulu inclure d’autres éléments de la cuisine traditionnelle de différentes composantes de la société mauricienne. Ainsi, le Batsirai Burger est accompagné d’une sauce pimentée inspirée de la cuisine chinoise et un raita de la cuisine indienne. Le raita est fait de concombre râpé et mélangé dans du yaourt. Ce Batsirai Burger est ensuite servi avec un thé. Le prix commence à partir de Rs 100 et dépend du type de thé commandé.
Avant de réussir ce mets, il y a eu plusieurs essais. « Nous devions travailler sur le bon dosage de chaque ingrédient afin d’équilibrer les saveurs. La recette a été complétée juste après le passage du cyclone Batsirai. C’est ainsi que nous avons retenu l’appellation », dit Mathieu Vencatachellum. Il indique que les clients ont donné une note de 8,5 ou 9 sur 10 au Batsirai Burger.
Oserez-vous ? Un jeu pour pimenter la vie de couple
Les chéquiers amoureux Oserez-vous ? éveillent les sens. Ce projet est initié par Mellissa Cornet, 31 ans. Elle bénéficie du soutien de sa sœur, Sandrine Malépa, 27 ans. Elles ont travaillé sur le concept pendant un mois avant de le lancer, deux semaines avant la Saint-Valentin.
Le coffret comprend un chéquier de 24 bons prêts à l’emploi et 6 bons qui permettent aux amoureux de laisser libre cours à leur imagination. Le chéquier est un jeu de couple. « Le bon peut être un massage, un atelier de gâteau en couple et d’autres plans coquins, comme Une douche à deux.
Le chéquier sert d’engagement à respecter. La date et le lieu doivent aussi être mentionnés sur le bon », explique Mellissa Cornet.
Les couples y trouveront aussi quatre petits pots de produits naturels faits maison, concoctés par Sandrine Malépa : du sel d’Epsom aux trois huiles essentielles, un exfoliant marc de café à l’huile essentielle pour le corps, une huile de massage « sensuelle », et un masque exfoliant et nettoyant pour le visage à base de flocon d’avoine et de miel. Par exemple, si dans le chéquier, il y a un bon « bain de pied avec massage », le couple peut utiliser le sel d’Epsom et l’huile de massage.
Mellissa Cornet confie que sa sœur et elle ne s’attendaient pas à ce que le coffret fasse fureur dès le lancement : « Nous avons réalisé une bonne vente en deux semaines. Nous sommes contentes que les gens s’intéressent au produit et nous soutiennent. »
La femme entrepreneur, qui gère l’imprimerie Paper Drop, en a eu l’idée en remplissant un chèque pour payer l’un de ses créanciers. Oserez-vous ? est dédié aux couples mariés de toutes les tranches d’âge. Les chéquiers amoureux contribuent à briser la routine et à rallumer la flamme, avec des petits gestes et attentions.
L’habitante de Résidence Malherbes, Curepipe, souhaite encourager les couples à partager des instants de complicité, car il est essentiel de se consacrer à l’autre. « De nos jours, les couples sont malheureusement fragiles. Il y a un manque de communication et nous avons tendance à nous focaliser sur des projets, des dettes à payer, le travail, les enfants et les réseaux sociaux. Cette année, je voulais faire quelque chose de spécial, mais pas uniquement matériel, qui pourrait être utilisé sur le long terme et apporterait de la lumière au sein d’un couple. »
Le coffret Oserez-Vous ? est disponible à Rs 990. Il est aussi possible de se procurer uniquement le chéquier à Rs 350.
Alvina Mahadoo : Le français enseigné en musique
Utiliser la musique comme outil pédagogique porte ses fruits. Alvina Mahadoo, enseignante de langue française, a recueilli l’appréciation des internautes, la semaine dernière. Elle a publié une vidéo sur sa page Facebook French Tuition by Miss Mahadoo. Avec un ukulélé à la main, elle chante les composants d’une rédaction narrative sur Don’t Worry, Be Happy (Bobby McFerrin) comme fond musical.
Âgée de 25 ans, cette enseignante au collège du Saint-Esprit intègre la musique dans sa méthode d’enseignement. « Pour les cours en ligne, je présentais une chanson avec des informations pertinentes dans les paroles en sous-titres. Ainsi, les élèves pouvaient mieux comprendre la grammaire, l’orthographe et ainsi développer leur vocabulaire », dit l’habitante de Rose-Hill. Elle fait ressortir que les paroles de chaque chanson sont vérifiées au préalable.
Selon Alvina Mahadoo, la chanson permet d’apprendre tout en s’amusant. Les chansons lui permettent, par exemple, d’expliquer les figures de style et la traduction. Elle privilégie des morceaux de Mike Brant, de Julio Iglesias ou encore de vDalida.
L’enseignement à travers la musique améliore la capacité de rétention des élèves. Elle note l’amélioration au bout de quelques mois, notamment lors des contrôles : « Récemment, un élève m’a demandé de faire un rap avec les terminaisons liées aux temps verbaux. Je pense ouvrir un compte TikTok, notamment sur les homonymes et les terminaisons. »
L’idée d’utiliser la musique comme outil lui est venue après un constat. « La plupart de mes élèves sont attirés par la musique. J’ai donc mélangé la théorie académique et la musique pour expliquer les bases du français. »
L’enseignante est elle-même une passionnée de musique. Son grand-père joue de l’harmonica et de l’accordéon. Sa maman aime chanter en karaoké et organise des soirées de karaoké. Son frère est chanteur. Cette fan d’Elvis Presley et d’Édith Piaf a grandi en appréciant les chansons des années 50’ à 70’.
Petite, Alvina Mahadoo s’amusait à imiter les faits et gestes de ses enseignants. Et de souligner qu’au collège Lorette de Port-Louis, « les enseignants utilisaient la musique ou le théâtre pour nous expliquer la langue française, car cette méthode d’enseignement contribuait à notre épanouissement ».
Satisfaite de ses résultats en français à l’issue des examens du Higher School Certificate, elle décide d’étudier la matière à l’université de Maurice. Elle termine avec mention First Class.
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