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Les Chagossiens «stupéfaits alors que David Cameron exclut le retour» 

The Guardian consacre un long article, vendredi, à la situation des Chagossiens qui a fortement évolué ces dernières semaines. Ceux-ci se réjouissaient d’un retour possible sur l’archipel des Chagos, mais le gouvernement britannique effectue un virage à 180 degrés en d’une part évoquant la probabilité de ne plus céder la souveraineté à Maurice et d’autre part excluant tout retour possible des Chagossiens. 

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« Le secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères, David Cameron, a suscité la colère en excluant abruptement le rétablissement d'anciens habitants des îles Chagos, quelques mois après que son prédécesseur a révélé que le Royaume-Uni discutait de leur possible retour », écrit The Guardian. L'ancien Premier ministre, devenu secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères, a suggéré qu'un retour sur les îles n'était désormais "pas possible" pour les Chagossiens qui avaient été déplacés de force par le gouvernement britannique dans les années 1960 et 1970. 

Jeudi, 25 janvier, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a écrit à David Cameron, exprimant sa "préoccupation extrême" face à ce revirement apparent après une campagne de longue date pour rapatrier les habitants des îles Chagos. 

Dans leurs premières déclarations officielles suite à ce développement, les groupes chagossiens ont critiqué l'intervention de Cameron. Marie Sabrina Jean, présidente du Chagos Refugees UK Group, a déclaré à The Guardian que « David Cameron n'a aucun respect pour les droits de l'homme. Le problème est que tous les politiciens britanniques continuent de faire croire que les Chagossiens ne sont pas autochtones des îles et n'ont aucun droit de propriété ni aucun autre droit. Que le Royaume-Uni conserve les îles ou les donne à Maurice, les droits des Chagossiens doivent d'abord être rétablis ». 

Colère aussi du côté de Chagossian Voices, qui est pourtant connu pour sa position pro-britannique. « Il est de notre droit absolu de retourner sur nos îles. Le gouvernement britannique a à la fois le devoir de prendre soin de nous et de faciliter notre retour, car on a été enlevés de force. La décision de savoir si c'était 'possible' était - et reste - politique ».

 

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