Les Casernes centrales ont démarré une enquête avec, comme toile de fond, une infraction à l’article 47 de l’Information and Communication Technologies (ICT) Act après la diffusion de bandes sonores de conversations téléphoniques sur la page Facebook et TikTok intitulée « Missie Moustass ». La thèse du phone tapping leaked est privilégiée.
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Les Casernes centrales ont enregistré plusieurs plaintes entre le vendredi 18 et le samedi 19 octobre au Central Criminal Investigation Department (CCID) à ce sujet. Le chef inspecteur Shiva Coothen, du Police Public Relations Office (PPRO), précise que ces plaintes font suite à la diffusion d’enregistrements présumés de conversations entre des personnalités politiques, des journalistes, le commissaire de police, entre autres. Les plaignants affirment avoir subi des préjudices à la suite de ces « révélations ».
Les autorités évoquent également l’utilisation possible de l’intelligence artificielle (IA) et ont publié un communiqué confirmant le début d’une enquête. « Il est illégal d’enregistrer des conversations téléphoniques en utilisant des outils de communication ou de télécommunication », précise le communiqué du bureau du commissaire de police samedi matin. L’enquête vise à établir l’authenticité des enregistrements, à identifier leurs auteurs et à déterminer les motivations de cette diffusion malveillante sur Facebook.
« L’enquête du CCID vise à retracer la source de ces personnes et à déterminer si ce sont des voix générées par l’IA », explique le chef inspecteur Shiva Coothen. « Nous invitons le public à ne pas se prêter à de telles pratiques... Nous travaillons en collaboration avec CERT.Mu et solliciterons l’assistance de Facebook dans le cadre de cette enquête. Le but est d’identifier l’auteur… La police doit enquêter pour confirmer l’authenticité de ces enregistrements », affirme-t-il.
Aux Casernes centrales, on rappelle qu’un tel acte, en infraction à l’article 47 de l’ICT Act, consistant à partager des propos ou contenus visant à nuire à autrui, est punissable par la loi. L’utilisation d’outils informatiques pour imiter la voix d’une tierce personne ou se faire passer pour quelqu’un d’autre, dans le but de causer des préjudices, est également un délit passible d’amendes pouvant atteindre Rs 1 million et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans.
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