La ministre de l’Éducation a déclaré que le secteur privé déplorait le ‘mismatch’ entre les compétences disponibles sur le marché de l’emploi et les attentes des employeurs.
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«Il faut une plus grande collaboration entre institutions privées et universités », a avancé Leela Devi Dookun-Luchoomun. La ministre de l’Éducation participait à la signature d’un Memorandum of Understanding (MoU) entre l’Université de Maurice (UoM) et Huawei Technologies lundi, à Réduit.
Huawei Technologies a lancé son programme de citoyenneté d’entreprise intitulé Seeds for the Future ainsi que la Huawei Authorized Information and Network Academy (Haina), à Maurice. Grâce à ces programmes, Huawei aidera les étudiants de l’UoM à combler l’écart entre les connaissances acquises en classe et les compétences nécessaires du monde réel, ce qui contribuera à la préservation des talents du secteur des Tic du pays.
Huawei travaille avec Maurice depuis 12 ans et continue à aider les partenaires et les clients à former des ingénieurs en Tic. Mais c’est la première fois que Huawei s’engage avec une université locale pour la formation des Tic. À la suite de ce protocole d’accord avec l’UoM, 10 brillants étudiants en Tic du campus de Réduit ont été sélectionnés pour intégrer le programme Seeds for the Future.
Les sélectionnés auront la chance de s’envoler pour Pékin au siège de Huawei à Shenzhen, en Chine, pour acquérir une expérience pour ce qui est des dernières technologies.
Pour la ministre de l’Éducation, Huawei a franchi une étape pour offrir la possibilité aux jeunes de se former et ainsi réduire l’écart du mismatch sur le marché de l’emploi.
Affaire UTM : « Confiante de trouver une solution »
Leela Devi Dookun-Luchoomun dit être confiante de dégager une solution pour l’Université de Technologie de Maurice (UTM). Il convient de rappeler que Sharmila Seetulsingh-Ghoorah, directrice de cette institution d’enseignement supérieur, est contestée en ce moment à l’UTM. « Il y a toujours une réticence lorsqu’il y a une nouvelle tête dans une institution. C’est tout à fait normal. Mon ministère suit l’affaire de près. Je suis confiante de trouver une solution », a fait ressortir la ministre de l’Éducation.
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