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Lecturers travaillant pour d’autres institutions: la direction de l’UoM assouplit les règlements

Le conseil de l’université de Maurice devrait avaliser sa nouvelle politique ce jeudi 24 mars.

Les chargés de cours de l’université de Maurice seront autorisés à passer un maximum de 90 heures dans d’autres institutions. En outre, ils n’auront plus à reverser un tiers des revenus dérivés de ces emplois supplémentaires à l’organisme. Les chargés de cours de l’université de Maurice (UoM) seront bientôt autorisés à donner 90 heures de cours par an dans d’autres institutions. De plus, l’UoM ne réclamera plus un tiers des revenus obtenus de ces cours comme c’est le cas actuellement. Le conseil de l’université devrait avaliser cette politique ce jeudi 24 mars. Une décision qui fait polémique parmi certains chargés de cours. D’autant que l’Independent Commission against Corruption (Icac) enquête sur trois lecturers ayant enseigné à Amity sans autorisation et sans verser la somme due à l’UoM. Quel impact cette décision aura-t-elle sur l’enquête de la commission anticorruption ? « C’est une question épineuse et on ne peut anticiper les conclusions », déclare un membre du conseil au Défi Quotidien. Il se réjouit « qu’au moins, cette nouvelle politique devrait mettre de l’ordre dans toute cette histoire ». Ce membre du conseil indique, néanmoins, qu’en ce qui concerne les contrats de consultant, rien ne change. « Il y aura toujours obligation de reverser 33 % des revenus dans les caisses de l’université. La nouvelle mesure ne concerne que l’enseignement », explique cette source. Kavi Khedo, président de l’University of Mauritius Academic Staff Union, explique que son syndicat a été au cœur des négociations avec la direction et ce, depuis octobre 2015. « La politique actuelle est injuste. Maintenant, ce sera différent et, en sus de cela, il y aura des garde-fous », dit le syndicaliste. Actuellement, les règlements n’imposent aucune limite concernant le nombre d’heures d’enseignement autorisé dans d’autres institutions. La nouvelle politique le limite à 90 heures par an. « Ce nombre dépend de la performance du chargé de cours dans ses travaux de recherche, comme dans son enseignement », ajoute Kavi Khedo. Par ailleurs , nous apprenons que la Tertiary Education Commission a ouvert une enquête au sujet d’un haut cadre de l’UoM qui aurait utilisé les services d’un chauffeur de l’organisme pour ses besoins personnels.

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