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Le suspect Billyjoe Jacques : «Ras Michael ek Allas ti pe lager akoz simik»

La victime Ras Michael Ambolam et le suspect Jean Jessy Allas.
  • Un troisième suspect recherché

Qui dit vrai ? Deux suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Ras Michael Ambolam, 36 ans, survenu dans la nuit du mardi 9 juillet à Abercrombie, s’accusent mutuellement d’être à l’origine du drame. Jean Jessy Allas, 36 ans, ami d’enfance de Ras Michael Ambolam, et Cédric Billyjoe Jacques, 33 ans, étaient tous deux en compagnie du défunt, le soir où ce dernier a été mortellement agressé sous le pont Lataniers. Les limiers de la CID de Port-Louis Nord sont sur la piste d’un troisième suspect, qui aurait lui aussi été sur place mardi soir. Sa version est vivement attendue par la CID, pour déterminer comment Ras Michael Ambolam a eu le crâne fracturé lors de cette dispute. L’enquête est placée sous la supervision du surintendant de police (SP) Bansoodeb et de l’assistant commissaire de police (ACP) Oozeer.

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La police privilégie la thèse que les deux suspects arrêtés s’en sont pris à Ras Michael Ambolam après une dispute en lien avec une histoire de drogue synthétique. Peu avant le drame, Cédric Billyjoe Jacques, Jean Jessy Allas et Ras Michael Ambolam s’étaient rendus à Karo Kalyptis pour se procurer de la drogue synthétique et des boissons alcoolisées. « Ti al pran sinte ek rom », indique-t-on. Mais de retour à l’endroit où la bande avait l’habitude de passer la nuit, soit sous le pont Lataniers, les choses ont dégénéré entre Ras Michael Ambolam et ses amis qui voulaient de la drogue synthétique.

À la police, le suspect Cédric Billyjoe Jacques a affirmé avoir été témoin d’une dispute, mardi en début de soirée, entre le défunt et le suspect Jean Jessy Allas, alors qu’il venait les rejoindre sous le pont Lataniers. « Ras Michael ek Allas ti pe lager akoz simik », a-t-il confié à l’inspecteur Lullith et le sergent Abdool, de la CID de Port-Louis Nord. Cédric Billyjoe Jacques affirme être parti, vu que les deux hommes haussaient le ton. Il a soutenu ne pas connaître les circonstances exactes de l’agression mortelle. « Mo pa kone kinn arive apre », a-t-il soutenu.

Interrogé à son tour, Jean Jessy Allas a, lui, balancé Cédric Billyjoe Jacques, comme étant l’agresseur de Ras Michael Ambolam. Il a affirmé que, plus tôt mardi, ce dernier et Cédric Billyjoe Jacques s’étaient disputé sous le pont Lataniers. Il a ajouté qu’à un moment donné, Ras Michael Ambolam a reçu des coups à la tête. « Li ti pil so latet ar miray dan lager », a-t-il dit aux enquêteurs. L’enquête policière devrait connaître des développements dans les jours qui viennent.

 

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