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Le rêve américain d’Antish Maroam

Antish Maroam
Féru de chiffres, il opte, contre toute attente, de faire des études de droit  avant de s’attaquer à son ACCA. Consultant en taxe à la firme PricewaterhouseCoopers Ltd (PWC),  Antish Maroam est un jeune d’un naturel bosseur, optimiste mais surtout passionné par son travail. Il revient d’un voyage professionnel aux États-Unis qui l’a émerveillé. À 26 ans, Antish Maroam vient de vivre une fabuleuse et surtout enrichissante expérience à Washington D.C , États-Unis. Choisi parmi les centaines de représentants de toutes les branches de PWC à travers le monde il a, pendant six mois, travaillé en tant que consultant pour une  publication de la Banque Mondiale - ‘Paying Taxes’, dans le cadre du Doing Business Project de l’institution financière. « C’est une expérience unique. Le fait même d’avoir été choisi a été un grand honneur pour moi, pour mes parents et la branche mauricienne de PWC », nous confie le jeune homme. Il affirme que cela ne lui a pas été difficile de s’adapter au rythme de travail de ses collègues américains. « Cette once in a lifetime chance restera pour un des grands moments de ma vie professionnelle et d’épanouissement personnel. » Benjamin de la famille Maroam, Antish est né et a grandi à Curepipe. Sa mère, Santa est puéricultrice et son père Satish, employé à la Central Water Authority. Il a une sœur aînée, Shakila Devi qui elle aussi est employée à PWC. Élève à l’école primaire de Curepipe Road, Antish a complété ses études secondaires au collège St Joseph. « J’ai eu une enfance sans histoire, studieuse mais aussi très fun. C’est au collège où j’ai vraiment grandi. Sans m’être focalisé sur les performances académiques, je me suis aussi beaucoup investi dans les activités extracurriculaires », raconte-t-il. Affectionnant particulièrement les mathématiques, car les chiffres lui parlent, Antish Maroam est classé 15e lors des examens du Higher School Certificate. Contre toute attente, il choisi de faire un LLB. « J’avais décroché une bourse de l’Université de Westminster et si j’ai choisi la loi, c’est parce que je voulais m’ouvrir à d’autres perspectives. C’était un challenge pour moi. J’ai beaucoup réfléchi avant de faire de choix. » En dernière année de son LLB, il opte pour une spécialisation sur la taxe. Ayant quitté Maurice en 2008, il rentre en 2012 et ne peine pas à trouver du travail avant de se joindre à PWC en février 2013. « Je ne me suis jamais fermé à des opportunités. Cela m’aide beaucoup maintenant dans mon poste actuel.» Il est conscient que l’expérience américaine va lui ouvrir d’autres perspectives professionnelles à l’avenir. Mais Antish Maroam est très attaché à sa patrie. « J’aime mon pays. Il m’a beaucoup donné et c’est à mon tour maintenant de lui faire profiter de mon expérience. Je ne ferme pas la porte aux opportunités. Si l’occasion se présente, je vais bien sûr accepter des offres d’emplois à l’étranger. Mais ce ne sera pas pour longtemps, je reviendrai toujours chez moi. » S’il y a une chose qui l’a marqué aux États-Unis, c’est bien la fibre patriotique des Américains. « J’ai été impressionné par leur amour et attachement à leur pays. » À un match de base-ball, il est  témoin de la ferveur patriotique des Américains alors qu’on jouait  "The Star-Spangled Banner", leur l’hymne national. « Je n’ai pas de mots pour décrire ce que j’ai vu. Ils avaient tous les yeux rivés sur le drapeau américain et on pouvait ressentir leur émotion. Les Mauriciens sont des patriotes, mais il leur manque quand même cette ferveur que j’ai vue là-bas. J’aimerai bien voir cette même ferveur ici. » Il aborde l’avenir avec sérénité en sachant que quelque part d’autres grands moments l’attendent.
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