Le jour de ses 33 ans, Jon Rabaud a lancé sa dixième réalisation et son premier long-métrage, « The Blue Penny ». Le film est actuellement à l’affiche dans les salles de MCine. Les spectateurs en font l’éloge.
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Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ?
Un couteau. Il était parmi les premiers outils inventés. Il est polyvalent et aide à la survie.
Si un génie vous offre de réaliser 3 vœux, quels seraient-ils ?
Mon premier souhait serait que les Mauriciens voient The Blue Penny. Il s’agit de mon premier long-métrage après avoir évolué pendant 12 ans dans la cinématographie. Je note déjà un engouement pour le film.
Mon deuxième vœu serait que The Blue Penny entraîne d’autres projets pour toute l’équipe. J’ai commencé à travailler sur le scénario à la fin du premier confinement en 2020. Le tournage a eu lieu en décembre 2020 et janvier 2021. En décembre 2022, le film était prêt.
J’ai vu le film sur grand écran presque une dizaine de fois avant sa sortie. Lors de ces tests, nous avons vu que le résultat à l’écran était à la hauteur des efforts déployés par toute l’équipe. C’était un soulagement. Il y avait de l’angoisse car il fallait aussi que les sponsors soient satisfaits. Cela a été le cas.
Mon troisième vœu serait que l’importance de la culture soit reconnue dans la société et qu’une place importante lui soit accordée. À Maurice, on a tendance à confondre la culture et le socio-culturel. Il y a tellement de talents dans le pays qui méritent d’être salués. Sinon ces talents vont s’épuiser et se tourneront vers d’autres activités.
Si vous pouviez retourner dans le passé, que changeriez-vous ?
Rien. Je tire des enseignements des expériences. Les bonnes expériences font plaisir et on apprend des mauvaises.
Le meilleur moment de votre journée ?
Tard dans la soirée. C’est un moment calme. Je m’assois à l’extérieur et je contemple le ciel. Je prends du temps pour moi et je réfléchis.
Si vous deviez changer une chose chez vous, une seule, que serait-ce ?
Je peux parfois être trop impatient, comme très patient. Pour être objectif, j’aurais préféré que ceux qui me connaissent répondent à cette question.
Quel est votre chiffre porte-bonheur ?
J’en ai deux. Le 3 et le 10. J’aime bien l’harmonie des choses alignées en trois. D’ailleurs, la sortie du film a coïncidé avec le jour de mes 33 ans, soit le jeudi 23 mars 2023. Ce n’était pas prévu.
Nous avons pris en considération les intempéries aux mois de janvier et février. Nous avons commencé à communiquer sur le film en février. Mais nous n’étions pas prêts au début de mars. Mi-mars rime avec les célébrations de la fête de l’Indépendance. Et MCine lance sa programmation les jeudis. Le mois de mars est approprié car nous souhaitons faire tourner le film ailleurs vers la fin de l’année.
Depuis peu, j’ai remarqué que le 10 me suit. J’ai d’abord commencé à travailler sur un long-métrage après 10 ans. Et ce projet a démarré dans une nouvelle décennie, soit en 2020. De plus, The Blue Penny est ma 10e réalisation.
Que faites-vous pendant votre temps libre ?
J’écris. Je lis et je regarde beaucoup de films, documentaires ainsi que des reportages. Le thriller est un genre auquel je suis sensible. Mais je suis attiré par d’autres genres également, comme le drame, la science-fiction et l’aventure. Je gratte un peu la guitare aussi.
Si vous n’étiez pas cinéaste, vous seriez… ?
Le cinéaste regroupe plusieurs métiers. Je peux à la fois être scientifique comme écrivain, dramaturge, musicien, dessinateur et magicien. D’ailleurs, le premier cinéma était les spectacles de magie et les tours de magie étaient des effets spéciaux.
Un objet indispensable ?
Je n’en ai pas.
Si vous étiez une invention… ?
Je dirai une montgolfière. Elle offre un voyage en toute tranquillité. Elle vole et survole. Sinon, j’aurais été un télescope car je suis fasciné par l’astronomie et l’espace.
Si vous étiez une application mobile… ?
Une application pour la poésie car j’aime les poèmes.
Pour l’amour du septième art
Jon Rabaud est le réalisateur, scénariste et producteur de The Blue Penny. L’habitant de Rose-Hill doit sa passion pour le cinéma à ses parents. Il grandit en regardant les westerns, les drames, les comédies françaises, les films de l’acteur français Louis de Funès ainsi que Dr. Jekyll and Mr. Hyde (1941). Il est fasciné par les effets de ce film en noir et blanc. « Le cinéma est la seule forme d’art avec laquelle j’ai grandi », dit-il.
Après sa scolarité au collège La Confiance, il suit des cours de cinématographie à Montréal, au Canada. Il tourne son premier court-métrage à l’âge de 20 ans.
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