Trop c’est trop ! La Medical and Health Officers Association (MHOA) en a assez de la violence en milieu hospitalier qui nuit à la bonne marche du travail. Il est temps d’y mettre un frein, fait comprendre le syndicat, qui envisage d’envoyer un dossier, compilé par son conseiller légal, afin que des actions soient prises.
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Après un énième cas d’agression de médecin, à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, la MHOA exprime son ras-le-bol face au manque de sécurité. « Notre conseiller légal Zahid Nazurally a fait une compilation des différents cas que nous allons adresser au commissaire de police pour que des actions concrètes puissent être prises », explique le président du syndicat, le Dr Vinesh Sewsurn. Il déplore les nombreux cas d’agressions verbales et physiques à l’encontre du personnel soignant qui prennent de l’ampleur. Cela en dépit de la pancarte indiquant que c’est un délit.
« Ce qui se passe est vraiment inacceptable. Les médecins et le personnel hospitalier dans son ensemble ne peuvent pas subir continuellement le mauvais comportement de certains membres du public. Cela gêne la bonne marche du travail », souligne-t-il.
Le syndicat compte adresser une lettre au ministère de la Santé pour solliciter une rencontre avec le ministre Anwar Husnoo afin de discuter de cette situation. « Nous ne demandons pas uniquement davantage de policiers dans les hôpitaux mais que des mesures concrètes soient prises comme la poursuite des agresseurs pour que cela serve d’exemple aux autres », ajoute le Dr Sewsurn.
Pour lui, les avertissements au public concernant les conséquences de leurs actes en cas d’agression des membres du personnel, devraient être suivis de mesures rigoureuses afin d’avoir l’effet dissuasif escompté.
Admissions limitées
Les médecins disent subir une pression pour limiter le nombre des admissions dans les hôpitaux, selon la MHOA. Cela parce qu’il y a un manque de places dans les établissements hospitaliers. Pour le syndicat, c’est une aberration de subir ce genre de pression car il appartient uniquement au médecin traitant de déterminer si un cas nécessite une admission ou pas. Un circulaire déplore cette façon de faire qui risque d’avoir des conséquences fâcheuses pour les patients.
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