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Le rapport de Kroll sur Alvaro Sobrinho : aucun traitement particulier des autorités mauriciennes

Le rapport Kroll, en date de 21 mars 2017, est catégorique : les autorités mauriciennes n’ont accordé aucun traitement de faveur à l’homme d’affaires angolais Alvaro Sobrinho. Ce rapport  de la compagnie américaine avait été commandité par la Financial Services Commission.

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« The executives did not believe the allegations that Sobrinho received special treatment from Mauritian authorities and viewed the authorities as having acted in compliance with the law », précise le document.

Alvaro Sobrinho bénéficie, en Angola, de protections de la part des autorités, selon le rapport Kroll. Il n’a aucun problème à y monter une société. D’ailleurs, il n’y a aucun procès contre lui et les autorités angolaises ne comptent pas collaborer avec celles du Portugal dans l’enquête sur Alvaro Sobrinho.

« The source added that there is no proof that Sobrinho has committed any wrongdoing. A senior official within the Angolan Attorney-General’s Office repeatedly indicated that the Attorney-General’s Office has no interest in pursuing any case against Sobrinho and that all previous cases have been closed and will not be reopened », écrit le rapport Kroll.

Toutefois, hors de l’Angola, certaines banques ne veulent pas se mêler aux business de cet homme d’affaires. Elles préfèrent attendre les conclusions de l’enquête sur les allégations de pots-de-vin portées contre lui.

Le rapport Kroll rappelle qu’Alvaro Sobrinho est suspecté, en 2014, d’avoir détourné 126,3 millions d’euros de Banco Espirito Santo Angola (BESA), dont 88,1 millions d’euros seraient répartis dans les compagnies offshore de l’homme d’affaires. Ce dernier a nié être le responsable de la faillite de la BESA. Il a aussi expliqué que la banque opérait conformément aux règlements en octroyant des prêts.

En avril 2015, l’African News Latest a rapporté que les allégations de mauvaise conduite contre Alvaro Sobrinho ont été rejetées. Par la suite, les autorités portugaises ont refusé de porter plainte formelle contre Sobrinho, en raison du manque de preuves. En août 2015, la presse portugaise fait état à nouveau d’une enquête sur l’homme d’affaires, qui aurait détourné 4,2 milliards d’euros de BESA. L’argent aurait, semble-t-il, été investi dans plusieurs compagnies aussi bien que dans une équipe de football, le Sporting Club du Portugal.

 

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