Les députés de l’opposition ont sévèrement critiqué les transactions autour du rachat de la clinique Apollo Bramwell par la firme Omega Ark. Le Mouvement militant mauricien (MMM) et le Parti travailliste ont réclamé une enquête à ce sujet.
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Le leader de l’opposition, Paul Bérenger, a notamment décrié la participation de la firme d’experts-comptables BDO à différentes étapes dans le cadre du rachat de la clinique Apollo Bramwell. Le ministre des Finances, Pravind Jugnauth, avait initialement répondu à une question du député de la circonscription no2 (Port-Louis Sud/Port-Louis Centre) Reza Uteem à ce sujet. Il a indiqué que la firme BDO avait été impliquée dans un exercice de « due diligence » sur Omega Ark et avait, par la suite, participé comme Transaction Advisor qui a mené à la sélection d’Omega Ark comme Preferred Bidder.
Plusieurs membres de l’opposition ont réclamé qu’une enquête soit ouverte.
Paul Bérenger est, plus tard, revenu à la charge concernant la date d’incorporation de la firme Omega Ark. Ce dernier croit, en effet, savoir qu’il y a un flou autour de la question.
Cependant, Pravind Jugnauth a donné l’assurance à Paul Bérenger qu’il tenterait d’obtenir davantage d’informations autour de la date d’incorporation d’Omega Ark.
Omega Ark Hospital: de nouveaux contrats pour les employés
De nouveaux contrats ont été proposés à 672 employés d’Omega Ark Hospital (ex-Apollo Bramwell Hospital). Ces derniers étaient jusqu’ici employés par la British American Hospitals Enterprise Ltd (BAHEL) et passeront désormais sous Omega Ark Healthcare Investments Ltd. L’exercice a démarré le vendredi 29 juillet. À ce jour, 404 employés ont déjà signé leurs nouveaux contrats. « Les salaires et les benefits restent les mêmes. Omega Ark maintient le temps de service de chacun. Un contrat à durée indéterminée a été proposé au personnel mauricien qui était employé sur une base contractuelle », confie une source proche du dossier.
De plus, ces nouveaux contrats étaient accompagnés d’une lettre stipulant que la nouvelle direction, avec à la tête le nouveau Chief Executive John Clarke, prendra en considération toute demande d’amendement de contrat dans un deuxième temps. Ceux qui choisiraient de rester sous BAHEL pourraient, néanmoins, le faire. Par ailleurs, une vingtaine d’employés n’aurait pas encore obtenu le nouveau contrat.
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