Le Programme alimentaire mondial alerte : l’aide livrée à Gaza n’est qu’«une infime fraction» des besoins

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies tire la sonnette d’alarme : près d’une personne sur trois dans la bande de Gaza passe plusieurs jours sans manger, tandis que la malnutrition ne cesse de progresser. Selon l’agence onusienne, 90 000 enfants et femmes nécessitent désormais un traitement d’urgence.

Malgré la reprise des livraisons depuis la réouverture des points de passage en mai, plus de 22 000 tonnes de vivres ont été acheminées à Gaza — un volume que le PAM qualifie toutefois de «minuscule» au regard des besoins vitaux des plus de deux millions d’habitants.

Dans un communiqué publié ce vendredi, l’organisation pointe plusieurs obstacles majeurs à ses opérations : autorisations de livraison limitées, retards des convois humanitaires, et pénurie de routes praticables pour le transport de l’aide.
Le PAM indique par ailleurs que les autorités israéliennes ont donné l’assurance que davantage de camions transportant de l’aide alimentaire seraient autorisés à entrer dans l’enclave.

« Depuis le 23 juillet, nous constatons une accélération des autorisations et des mouvements de convois alimentaires », précise l’agence. « Mais un engagement durable est indispensable pour éviter l’aggravation de la crise humanitaire en cours ».

Source : BBC

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Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies tire la sonnette d’alarme : près d’une personne sur trois dans la bande de Gaza passe plusieurs jours sans manger, tandis que la malnutrition ne cesse de progresser. Selon l’agence onusienne, 90 000 enfants et femmes nécessitent désormais un traitement d’urgence.

Malgré la reprise des livraisons depuis la réouverture des points de passage en mai, plus de 22 000 tonnes de vivres ont été acheminées à Gaza — un volume que le PAM qualifie toutefois de «minuscule» au regard des besoins vitaux des plus de deux millions d’habitants.

Dans un communiqué publié ce vendredi, l’organisation pointe plusieurs obstacles majeurs à ses opérations : autorisations de livraison limitées, retards des convois humanitaires, et pénurie de routes praticables pour le transport de l’aide.
Le PAM indique par ailleurs que les autorités israéliennes ont donné l’assurance que davantage de camions transportant de l’aide alimentaire seraient autorisés à entrer dans l’enclave.

« Depuis le 23 juillet, nous constatons une accélération des autorisations et des mouvements de convois alimentaires », précise l’agence. « Mais un engagement durable est indispensable pour éviter l’aggravation de la crise humanitaire en cours ».

Source : BBC