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Le procès contre Patrick Waller a été rayé: son collègue l’accuse à tort d’agression, il perd son emploi

Si Patrick Waller est soulagé, il désespère de trouver un emploi décent
Le couperet est tombé deux ans après. Le procès intenté en cour de district de Rivière-du-Rempart à Patrick Waller pour agression a été rayé en raison d'informations inexactes. Le père de famille qui a perdu son emploi pour de faux motifs réclame justice. C'est un ouf de soulagement pour Patrick Waller. Cet habitant de Pamplemousses était poursuivi par son ancien collègue, A. M. pour agression sur leur lieu de travail. Les faits se seraient produits le 17 février 2014 à 10h30. A. M. alléguait dans sa déposition à la police que Patrick Waller l’avait giflé, avant de lui asséner un coup de casque et des coups de poing. Toutefois, la victime présumée a été incapable de dire en cour combien de coups de poing il avait reçus. Il ne pouvait d’ailleurs pas indiquer le motif pour lequel l’accusé l’aurait agressé. Et ses ‘témoins’ se sont rétractés. Des éléments qui n’ont pas joué en sa faveur devant la justice. Patrick Waller persiste à dire que cette histoire a été montée de toutes pièces pour le nuire. « Cette allégation m’a fait perdre mon emploi au sein d’une firme de construction. Après neuf ans de bons et loyaux services, la direction m’a licencié, en prenant pour argent comptant les dires d’A.M. Aujourd’hui, je suis soulagé que la cour ait apprécié, analysé ma version des faits et celle de mon ancien collègue avant de prononcer son verdict. »

La famille affectée

Cette histoire a profondément affecté Patrick Waller et sa famille. Après la perte de son emploi, ce père de famille de trois enfants confie avoir éprouvé les pires difficultés à trouver un autre boulot. « J’ai été injustement mis en cause pour des faits que je n’ai pas commis. Aujourd’hui, je réclame justice pour tout le mal causé à ma famille et moi-même. Je remercie la cour de m’avoir lavé de tout blâme », dit-il. Rappelons que le directeur des ressources humaines de cette firme de construction avait indiqué, en 2014, que Patrick Waller avait été licencié pour ‘misconduct’. La direction dit avoir décidé de mettre fin au contrat de travail du salarié après que trois employés ont témoigné contre Patrick Waller qui avait été accusé (à tort) d’agression. Le manager avait, par ailleurs, affirmé que Patrick Waller ne serait pas compensé pour les neuf ans de service, en raison de la gravité des accusations portées contre lui. La cour de district de Rivière du Rempart ayant prononcé un non-lieu dans cette affaire, l’ancien employé compte bien engager des procédures légales pour être dédommagé des préjudices qu’il a subis.
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