Le prix des grains secs prend l’ascenseur

Il faudra se serrer davantage la ceinture tout comme les cordons de la bourse. En effet, après l’huile et le riz, c’est bientôt au tour des grains secs d’ajouter leur… grain de sel. Soit une hausse de prix dans la fourchette de 15 à 20 %.

Chères légumineuses ! D’ici un mois, les prix de certains grains secs sur le marché seront en hausse. C’est ce que prévoient les importateurs et les distributeurs en raison de la sècheresse et de la baisse de la production des pays producteurs.

Pritam Dabydoyal, directeur de P&P International, importateur, indique que d’ici quatre semaines, les légumineuses, très prisées par les Mauriciens, accuseront une augmentation de prix. « Il s’agit des gros pois, lentilles et haricots, entre autres, et ils coûteront environ 20 % plus cher. »

Pour sa part, Vassen Chanee, directeur de VSC Distribution, compagnie spécialisée dans la distribution de grains secs, prévoit une hausse de 20 % sur le prix des dholl gram en provenance de l’Australie. Raj Atchiamith, Marketing Executive chez la chaîne des supermarchés Winner’s, précise que les prix devraient grimper dans une fourchette de 15 à 20 % à partir du 1er mars. « La hausse concerne surtout les lentilles, les gros pois et lesharicots », souligne-t-il.

Selon Pritam Dabydoyal, la hausse des prix fait suite à la sécheresse dans l’un des principaux pays producteurs : « La production de grains secs en Inde a été sévèrement frappée par la sècheresse et qui dit baisse de la production, dit hausse des prix. Actuellement, nous affichons toujours les mêmes prix mais les nouveaux seront applicables à la réception des nouvelles cargaisons. »

Même son de cloche du côté de VSC Distribution. « La récolte de dholl gram a été très mauvaise en Australie et c’est ce qui a causé une pénurie sur le marché international, d’où l’augmentation du prix », affirme Vassen Chanee.

Cependant, Pritam Dabydoyal souligne qu’il y a aussi des grains secs qui seront moins chers dans les grandes surfaces dans les semaines à venir. « à titre d’exemple, cela concernera le dholl petit pois et le dholl embrevade en raison de la baisse du dollar, puisque c’est la devise que nous utilisons pour l’achat auprès de nos fournisseurs australiens et ukrainiens. »