Le policier Gary Gopaul : «Arvind Hurreechurn a balancé mon nom par pure vengeance»

Arrêté dans le sillage de la saisie de Rs 35 millions d’héroïne sur le policier Arvind Hurreechurn, le constable Gary Bruneau Gopaul a été remis en liberté conditionnelle jeudi 29 décembre après deux mois passés en détention préventive.

Cet habitant de Goodlands, 30 ans, qui fait l’objet d’une accusation provisoire de «aiding and abetting the author of a crime», a dû s’acquitter d’une caution de Rs 5 000 à l’issue de sa comparution devant la Bail and Remand Court.

Dans une déclaration à Radio Plus, Gary Bruneau Gopaul ne cache pas qu’il connaissait feu Arvind Hurrecchurn : 

«Nous avions travaillé ensemble entre 2012 et 2014. Nous nous sommes liés d’amitié au travail afin que nous nous entendions bien sur notre champ de bataille.»

Pourquoi feu Arvind Hurreechunr a-t-il balancé son nom à la police dans cette affaire de drogue ?

«Je pense que c’est par pure vengeance, car nous avions eu un conflit. Je ne peux donner plus de détails. “Mo pense ena dimunn osi deryer sa pou montt li pou dir sa bann zafer ki linn dir lor mwa la», affirme Gary Bruneau Gopaul.

C’est le 27 octobre que Gary Bruneau Gopaul a été arrêté par la police après la saisie de Rs 35 millions d’héroïne sur son ex-collègue Arvind Hurreechurn.

Arvind Hurreechurn, habitant Temple Road à Rivière-du-Rempart et âgé de 30 ans, a été retrouvé pendu dans sa cellule au Moka Detention Centre le 30 octobre. Selon le rapport d’autopsie, il se serait donné la mort par pendaison avec un drap.

Affecté au poste de police de Piton, Arvind Hurrechun a été arrêté mardi 25 octobre à l’aéroport de Plaisance alors qu’il revenait de Madagascar. Un colis contenant 2 kilos d’héroïne, estimés à Rs 35 millions, a été découvert dans le double fond de sa valise.

Le constable Gary Bruneau Gopaul clame lui son innocence. Il affirme qu’il a toujours respecté la loi.

Al Khizr Ramdin