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Le point sur la situation au 40e jour de la guerre entre Israël et le Hamas

La guerre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 40e jour mercredi, a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza qu'il contrôle.

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En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens. L'armée israélienne a lancé une opération terrestre le 27 octobre dans la bande de Gaza.

Voici les derniers développements:

Opération "ciblée"
L'armée israélienne a annoncé tôt mercredi mener une opération "ciblée (...) contre le Hamas dans un secteur spécifique de l'hôpital al-Chifa", situé dans la ville de Gaza, un secteur dans lequel les combats font rage depuis plusieurs jours.

"Mains en l'air"
Des dizaines de soldats israéliens, certains cagoulés et tirant en l'air, ont sommé "tous les hommes de 16 ans et plus" de se rendre "les mains en l'air", a témoigné un journaliste collaborant avec l'AFP, bloqué depuis plusieurs jours dans l'hôpital.

"Centre de commandement"
Comme Israël, les Etats-unis accusent le Hamas, sur la base de renseignements américain, d'utiliser des hôpitaux à Gaza pour des opérations militaires, notamment celui d'al-Chifa. La Maison Blanche a répété toutefois mercredi que "les hôpitaux et les patients devaient être protégés".


"Feu vert"
Le Hamas a rejeté les accusations américaines, qualifiant ces propos de "feu vert" à Israël "pour commettre de nouveaux massacres".


"Extrêmement inquiets"
Le Comité international de la Croix-Rouge et l'Organisation mondiale de la Santé se sont dits "extrêmement inquiets" de l'impact sur les personnels médicaux, les patients et les civils qui ont trouvé refuge dans l'hôpital.

"Mettre fin à l'horreur"
Lors d'une rare visite dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, la cheffe de l'Unicef, Catherine Russell, a appelé toutes les parties de "mettre fin à l'horreur", et "à veiller à ce que les enfants soient protégés et assistés".

Premier camion de carburant
Un premier camion de carburant venant d'Egypte est entré dans la bande de Gaza pour la première fois depuis le début de la guerre, selon un média d'Etat égyptien.

"Pas du tout suffisant"
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a estimé que la quantité d'essence livrée (un peu plus de 23.000 litres) n'est "pas du tout suffisante" et que ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza étaient "au bord de l'effondrement". Elle a déploré que l'utilisation du carburant, nécessaire aussi pour alimenter les hôpitaux, "a été restreinte par les autorités israéliennes" pour servir "seulement au transport de l'aide" humanitaire.


Les télécommunications bientôt suspendues
La compagnie palestinienne des télécommunications Paltel a déclaré que les générateurs alimentant ses principaux serveurs étaient à l'arrêt à Gaza faute de carburant, annonçant "une suspension de tous les services de télécommunications sous quelques heures".

Un drone abattu
"Nous avons abattu un drone sioniste Skylark", ont affirmé les brigades al-Quds, la branche armée du Jihad allié du Hamas.

Bilans

Au moins 11.320 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, dont 4.650 enfants et 3.145 femmes, selon un dernier bilan du Hamas communiqué mardi.
L'attaque du Hamas a fait environ 1.200 morts côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon les autorités israéliennes.

L'armée israélienne estime qu'environ 240 personnes ont été prises en otage lors de l'attaque initiale du Hamas.

Elle a annoncé mercredi le décès de 2 soldats, portant à 48 le nombre de ceux morts à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne.

© Agence France-Presse

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