La guerre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 33e jour mercredi, le 7 octobre.
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En représailles à l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens. L'armée israélienne a lancé une opération terrestre le 27 octobre dans la bande de Gaza.
Voici les derniers développements plus d'un mois après le début de la guerre:
Netanyahu exclut de nouveau tout cessez-le-feu
Le Premier ministre israélien a de nouveau exclu mercredi tout cessez-le-feu sans la libération des otages.
"Je voudrais écarter toutes sortes de rumeurs vaines qui nous parviennent de toutes parts, et répéter clairement une chose : il n'y aura pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages. Tout le reste est futile", a dit Benjamin Netanyahu.
Négociations en cours
Une source proche du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que le Qatar menait une médiation pour libérer 12 otages, dont six Américains, en échange "d'une trêve humanitaire de trois jours".
À Doha, une source proche des discussions avait dit plus tôt que le Qatar menait cette médiation "en coordination avec les Etats-Unis (...) pour obtenir la libération de 10 à 15 otages en échange d'un cessez-le-feu d'un à deux jours".
50 000 civils fuient du nord au sud de Gaza
Cinquante mille civils ont fui mercredi du nord de la bande de Gaza vers le sud, a affirmé l'armée israélienne, alors que les combats entre ses soldats et le Hamas se concentrent dans le nord du territoire où se trouve la ville de Gaza.
"Ils partent parce qu'ils comprennent que le Hamas a perdu le contrôle du nord et la situation est plus sécurisée dans le sud. Il y a une zone sécurisée où médicaments, eau et nourriture sont disponibles", a indiqué le porte parole de l'armée, Daniel Hagari
Le porte-parole de l'armée a confirmé qu'un "couloir d'évacuation" serait de nouveau ouvert jeudi.
Pas d'évacuation de Gaza mercredi
Aucun blessé palestinien et aucun binational n'ont été évacués mercredi de la bande de Gaza vers l'Egypte via le terminal de Rafah, deuxième interruption des évacuations depuis le 1er novembre, une responsable de l'administration des points de passage au gouvernement du Hamas.
Le terminal est resté fermé en raison du refus d'Israël d'approuver la liste de blessés qui devaient être évacués mercredi et qui avait été transmise par les autorités du Hamas à l'Egypte, a expliqué à l'AFP la même source.
Bilan
Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a indiqué mercredi que 10 569 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Parmi les morts figurent 4 324 enfants et 2.823 femmes, selon lui.
Côté israélien, au moins 1 400 personnes sont mortes, en majorité des civils tués le jour même de l'attaque du Hamas, selon les autorités israéliennes.
L’armée israélienne a publié les noms de deux soldats tués dans les combats à Gaza, portant à 33 le nombre des militaires morts depuis le début de l’offensive terrestre.
"Cessez-le-feu immédiat", l'appel de 13 ONG
Treize ONG, dont Médecins sans frontières (MSF) et Amnesty International, ont appelé le président français Emmanuel Macron et les autres dirigeants et responsables attendus jeudi à Paris pour une conférence internationale humanitaire, "à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir un cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza.
Frappes israéliennes en Syrie
Trois combattants "pro-iraniens non syriens" ont été tués mercredi dans des frappes aériennes israéliennes ayant visé des positions du Hezbollah libanais, allié de Damas et du mouvement palestinien Hamas, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme(OSDH).
D'autres raids aériens israéliens ont visé des sites syriens de défense anti-aérienne dans le sud du pays.
© Agence France-Presse
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