« Peter Uricek n’a été ni déporté ni extradé encore moins expulsé du pays par l’État, le Premier ministre, le Passport and Immigration Officer, l’Attorney General ou le directeur de l’aviation civile ». C’est ce qu’affirme le Bureau du Premier ministre (PMO) dans un communiqué émis ce samedi après-midi. Le PMO commente ainsi pour la première cette affaire qui suscite la polémique. Le Bureau du Premier ministre parle d’un « lawful removal du Slovaque » qui faisait l’objet d’un avis de recherche international (Interpol Red Notice).
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Peter Uricek, selon le communiqué, était recherché dans son pays, qui est membre de l’Union européenne, pour : «1) establishing, masterminding and supporting a criminal group for which he is liable to term of imprisonement of 5 to 10 years and 2) Illicit manufacture, possession of trafficking in narcotics and psychotropric substances, poisons or precursors, for which he is liable to a term of imprisonment of 20 to 25 years of life imprisonment altogether» . « He was a fugitive wanted for prosecution and was, in terms of the Red Notice reported armed and dangerous», peut-on lire dans le communiqué du PMO.
Selon le PMO, «it is reported by the Slovakian Authorities that, for the period 2015 to 2018, Peter Uricek and the criminal group provided precurors in the form of pills for the production of approximately 480 kilogrammes of methamphetamine for a value of at least 16 800 000 euros» .
Peter Uricek, un Slovaque de 52 ans, a été déporté le 26 avril. Cela, malgré une injonction émise par la Cour suprême. Son avocat Me Yatin Varma, qui est aussi le président du Bar Council, fait ressortir que les autorités auraient dû émettre une «deportation notice», car un procès pour extradition était en cours.
Plus de détails dans le communiqué émis par le PMO
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