Le public présent à la salle des fêtes du Plaza a pu découvrir une réplique grandeur nature du Linceul de Turin. Ce tissu en lin présente l’image d’un homme crucifié, avec des traces de sang et de blessures.
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Samedi 7 octobre, la salle des fêtes du Plaza a accueilli une exposition sur le Saint Suaire, plus connu sous le nom de Linceul de Turin. Cette manifestation organisée par la communauté musulmane Ahmadiyya a permis au public de découvrir une réplique grandeur nature de ce tissu qui aurait enveloppé le corps de Jésus après sa crucifixion. Le Linceul de Turin est un tissu en lin qui présente l’image d’un homme crucifié, avec des traces de sang et de blessures. Certains croient qu’il s’agit du linceul qui a enveloppé le corps de Jésus Christ après sa mort. Son origine et son authenticité sont cependant controversées. Le Linceul de Turin a été découvert au XIVe siècle en France, et il est conservé depuis 1578 à Turin, en Italie, où il est exposé occasionnellement au public. Des études scientifiques ont tenté de déterminer la nature et la datation du Linceul. Certains ont conclu qu’il s’agissait d’une peinture médiévale, tandis que d’autres ont émis des hypothèses sur des phénomènes physiques ou chimiques impliqués dans la formation de l’image.
En 1988, des tests de datation au carbone 14 ont indiqué que le Linceul datait du Moyen Âge, mais ces résultats ont été contestés par la suite en raison de possibles contaminations des échantillons. Les recherches sur le Linceul de Turin se poursuivent encore aujourd’hui, et il reste un objet d’intérêt et de dévotion pour de nombreuses personnes. Lors de l’exposition au Plaza, un des intervenants, Abdus Salam Sookia, un ancien cadre bancaire, a raconté son expérience personnelle. Originaire de Maurice, il a vécu en Angleterre pendant plusieurs années. C’est là qu’il a assisté, en 1978, à une présentation du Linceul de Turin au sein de la communauté musulmane Ahmadiyya. Il y a rencontré le photographe scientifique américain Barris Schwortz, qui avait réalisé les clichés officiels du Linceul. Malheureusement, ce dernier n’a pas pu être présent à l’exposition en raison de son âge avancé. Abdus Salam Sookia a également évoqué la souffrance endurée par Jésus, illustrée par les traces de sang et de blessures visibles sur le Linceul, provenant entre autres des clous plantés dans ses mains. Il a expliqué que chaque coup de fouet reçu par Jésus équivalait à une brûlure au troisième degré.
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