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Le Pharmacy Council requiert le droit d’inspecter les pharmacies

Actuellement, seul un pharmacien du ministère de la Santé est habilité à mener une inspection.

Le Pharmacy Council souhaite pouvoir mener des inspections dans les pharmacies à travers le pays. C’est ce qu’a indiqué son président, Siddick Khodabaccus, au Défi Quotidien.

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Plusieurs raisons justifieraient cette demande, selon Siddick Khodabaccus. D’abord, pour s’assurer que le Code of Practice des pharmaciens soit respecté. Ce document d’une douzaine de pages, en vigueur depuis janvier de cette année, règlemente la profession des pharmaciens.

« Sauf qu’au niveau du Pharmacy Council, nous n’avons pas de moyen pour savoir si le Code of Practice est respecté. Ce qui n’est pas normal, car c’est le conseil, en tant que régulateur, qui est mandaté pour prendre des actions disciplinaires, en cas de faute professionnelle. Or, sans une plainte, nous ne pouvons agir », fait-il ressortir.

Le président du Pharmacy Council met également en avant le rapport de la commission d’enquête sur la drogue pour justifier cette demande. « Le rapport Lam Shang Leen avait recommandé que le Pharmacy Council soit doté de pouvoir accru de sorte à pouvoir mener des inspections régulières des pharmacies », ajoute-t-il.

Actuellement, seul un pharmacien du ministère de la Santé est habilité à mener une inspection. « Des ‘routine checks’ sont menés par des pharmaciens de la Santé. Il n’y a cependant pas un cahier de charges à proprement parler pour veiller à ce que tous les aspects soient passés au crible. »

D’où la demande du Pharmacy Council. « Idéalement, nous aimerions avoir notre propre personnel pour mener ces inspections. Nous sommes cependant conscients des contraintes, à la fois financières et légales, qui pourraient surgir. Car un amendement à la Pharmacy Council Act sera nécessaire. C’est pourquoi nous proposons qu’un membre du conseil puisse au moins accompagner les pharmaciens du ministère lors de leur inspection pour plus de transparence », suggèret-il.

Inspection de la police : plus de flexibilité réclamée

Dans ce même registre, Siddick Khodabaccus souhaite que la police, plus précisément l’Anti Drug and Smuggling Unit, se montre plus flexible envers les pharmaciens lors de ses descentes. « Il arrive parfois que les comptes pour les médicaments tombant dans la catégorie des psychotropes ne soient pas à jour. Ce qui est une faute professionnelle, certes, mais pas une faute criminelle. Souvent, ces pharmaciens sont traités comme des trafiquants de drogues, trainés au poste de police, avant comparaitre devant un tribunal. Ce procédé est à revoir », recommande-t-il.

 

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