Il aura suffi de quelques secondes pour que sa vie bascule dans le noir. Jaren Mael Lagaillarde, 2 ans, a rendu l’âme jeudi. Il est mort asphyxié après avoir avalé un bonbon. Ce déchirant drame plonge les parents de Jaren et autres proches dans un profond désarroi.
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La famille Lagaillarde de Grand-Gaube est complètement anéantie. La tristesse est visible sur les visages de ses membres, complètement écrasés par la disparition tragique de Jaren, 2 ans. Son passage sur terre a été d’une courte durée. Le garçonnet, pétillant de vie, faisait la joie de la famille Lagaillarde jusqu’au jeudi 5 juin où il est mort asphyxié. C'est un moment pénible pour les parents. Plusieurs proches sont venus témoigner leur sympathie à la famille endeuillée qui brise le silence pesant.
Charlène, la mère de Jaren, ne peut contenir ses larmes. Installée sur une chaise, le visage crispé, cette mère dévastée tremble de chagrin alors que les larmes coulent sur ses joues. Son cœur est déchiré, complètement brisé. Ses proches qui étaient à ses côtés, essayent de la consoler et lui apporter un peu de réconfort, tantôt en la serrant très fort, tantôt par des mots pour atténuer son chagrin. Mais la douleur de Charlène est trop immense. Elle a perdu son fils unique.
« Cet incident regrettable nous marque pour la vie. La douleur est toujours là. Je n'arrête pas de penser sur la mort de mon fils. Il me manque beaucoup et c'est tellement difficile. Nous sommes anéantis. De perdre mon fils est la pire souffrance de ma vie. Nous sommes tellement peinés qu'on ne veut plus parler de ce drame. Mon monde s'est effondré. Jaren était le rayon de soleil de ma vie qui éclairait mon chemin. Je suis terrassée par une immense tristesse et j'ai perdu la joie de vivre », sanglote Charlène qui n'arrive pas à croire que son fils bien-aimé n'est plus de ce monde.
Elle explique que sa fille de six ans qui a offert un bonbon à Jaren, est naïve et n’est pas consciente de ce qui se passe actuellement. « J’ai toujours enseigné à mes deux enfants le partage et ma fille a partagé son bonbon avec son frère pour lui plaire et pour lui faire sourire car il pleurait. Ma fille ne savait pas qu’en partageant le bonbon, elle allait mettre en péril la vie de son frère qu’elle a tant aimé. Ma fille est innocente. Elle met seulement en pratique ce que je lui ai enseigné sur le partage. J’ignore qu’un partage allait être fatal pour mon fils », lâche la mère en larmes qui dit que tout a basculé pour sa famille.
Pour Didier, le père du petit Jaren, c’est un grand choc pour toute la famille. « Jaren était mon meilleur ami. Quand je retourne à la maison après les heures de travail, il se rue sur moi. Je prenais d’abord une douche et je jouais avec lui et ma fille. Jaren aimait beaucoup quand je lui faisais des câlins. Il me caressait les joues et les cheveux et il était toujours souriant. Depuis qu’il a été admis à l’ICU depuis lundi après avoir avalé un bonbon, ses câlins m’ont manqué beaucoup. Et maintenant qu’il ait quitté ce monde, tout a basculé pour moi », déclare Didier en sanglots.
Claudine, la grand-mère qui a l’habitude de surveiller Jaren, n’en revient pas. « Jaren me faisait toujours rire avec ses gestes. Il aimait jouer et il était un enfant très doux. Quand on lui parle, il nous obéit. Jaren était le premier petit-fils de la famille et on l’a perdu dans des circonstances tragiques. C’est très dur pour moi. Mo ti bien atasé avec Jaren », lamente la grand-mère.
Les funérailles de Jaren ont eu lieu samedi à 11 heures
Lundi, vers les 17 h 30, la sœur de Jaren, 6 ans, a partagé son bonbon avec le gamin. Mais Jaren, en avalant le bonbon, s’est trouvé asphyxié et sa sœur a aussitôt informé sa grand-mère et sa tante. Ces dernières ont transporté Jaren dans une clinique. Sur place, selon les personnels soignants, Jaren ne respirait plus. Mais ils ont pu le réanimer après un massage cardiaque et l’enfant a été transporté à l’hôpital SSRN, Pamplemousses où il a été admis à l’unité de soins intensifs. Mais jeudi, Jaren a poussé son dernier soupir. L’autopsie pratiquée par le chef du département du médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin et le médecin légiste, le Dr Prem Chamane, ont attribué son décès à un œdème cérébral. L’enquête menée par le sergent Gunga est supervisée par l’inspecteur Honajee.
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