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Le père Vincent Thareparambil, un prêtre originaire de l’Inde, accusé d'agressions sexuelles sur deux mineures à Maurice

Le Comité Diocésain responsable de la gestion des allégations d’agression sexuelles sur mineurs a mené une enquête interne sur les allégations pesant contre le prêtre (Photo : l'Évêché de Port-Louis)

Des allégations d'agressions sexuelles sur deux mineures pèsent sur le père Vincent Thareparambil, un prêtre originaire de l’Inde, à Maurice. Le Vatican a initié un procès canonique - une procédure devant un tribunal ecclésiastique - contre ce prêtre, qui est arrivé à Maurice en 2013 avant de repartir en Inde en septembre 2018.

C'est ce qui ressort d'un communiqué émis par le père Jean Maurice Labour, vicaire-général et responsable du Comité diocésain sur les abus sexuels, ce mercredi 12 août.

«C’est à travers les médias que, aujourd’hui 12 août 2020, nous avons pris connaissance d’une déposition faite à la police au sujet d’une fille mineure qui aurait été agressée sexuellement par le père Vincent Thareparambil. En août 2019, les autorités diocésaines avaient reçu une allégation selon laquelle il y aurait eu agression sexuelle sur une autre mineure de la part de ce même prêtre. Ce prêtre missionnaire était arrivé à Maurice en 2013 et est reparti en Inde en septembre 2018. L’allégation reçue par les autorités diocésaines intervenait donc plus d’un an après le départ du prêtre», précise le père Jean Maurice Labour.

Et d'ajouter : «En août 2019, informé de l’allégation, le Cardinal Maurice Piat, selon le protocole diocésain en vigueur, a chargé le Comité Diocésain responsable de la gestion des allégations d’agression sexuelles sur mineurs de mener une enquête interne. Suite à cette enquête, l’évêque a dénoncé le prêtre concerné au Supérieur de sa Congrégation en Inde et parallèlement en a informé le Vatican qui a initié un procès canonique - une procédure devant un tribunal ecclésiastique - contre le prêtre. Le procès est actuellement en cours. Comme l’exige notre protocole, nous avons aussi informé la famille de son devoir de porter plainte à la police. Cependant, la victime et sa famille n’ont pas voulu le faire à ce moment-là.»

«Nous sommes fortement attristés par ces violences faites aux enfants et par les souffrances qui en découlent pour eux, pour leur famille comme pour la communauté ecclésiale dans son ensemble. Nous nous engageons à pleinement collaborer avec la police et les autorités nécessaires pour que la vérité soit faite. Nous sommes de tout cœur avec la victime et tous ceux et celles qui souffrent de cette situation», affirme le père Jean Maurice Labour.

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