Une Suissesse de 24 ans avait accusé son oncle de viol quand elle avait 11 ans. Ce jeudi 22 juin, l’affaire sera entendue devant la Cour intermédiaire.
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En raison de l’état de santé de la déclarante et sur avis de son médecin traitant en Suisse, elle n’a pas pu se déplacer pour témoigner dans cette affaire à Maurice. Le Dr François-Maxime Foatelli, spécialisé en psychiatrie et psychothérapie, en Suisse, l’atteste dans un certificat médical en date du 10 mai 2023. Elle souffre de troubles traumatiques qui n’ont montré aucune amélioration. Elle doit poursuivre son traitement et ne peut pas se déplacer à l’étranger sans son psychiatre.
Le père de la déclarante a été sollicité pour une réaction. « Ça fait plus de douze ans que nous nous battons pour obtenir justice pour notre fille qui a été violée à 11 ans. Elle a 24 ans et n’a toujours pas obtenu justice. Notre fille ne peut pas se déplacer, car le psychiatre qui la suit ne peut plus voyager. L’année dernière, elle est venue témoigner et ce fut très violent pour elle. Car le violeur était présent et elle n’a pas pu le supporter. En tant que parents, nous souffrons avec elle, car la loi mauricienne est décevante. Elle laisse des criminels en liberté. Nous souhaitons la justice pour notre fille unique. Depuis l’âge de 11 ans, sa vie s’est arrêtée. Elle souffre de troubles post-traumatiques. C’est son oncle qui l’a violée. Il avait 30 ans et ma fille 11 ans. C’est lui qui donnait le biberon à notre fille quand elle était encore bébé. »
Les faits remontent à 2010
La mère de la déclarante est une Mauricienne qui s’est installée en Suisse. Son père est Suisse et elle est une enfant unique. En mai 2010, quand elle avait 11 ans, elle était venue en vacances à Maurice. Elle a résidé dans un bungalow à Flic-en-Flac avec ses parents pendant six mois. Ses parents l’avaient inscrite dans une école privée.
En 2013, à l’âge de 14 ans, elle a révélé à ses parents qu’elle avait été violée par son oncle, à Maurice. Ce dernier l’aurait récupérée à l’école. Il l’aurait conduite à Curepipe dans une maison en construction où il aurait passé à l’acte. Il aurait menacé la fille pour l’empêcher de révéler ce qui se serait passé. Puis il l’aurait ramenée chez elle.
Accompagnée de ses parents, la Suissesse a porté plainte au poste de police du canton du Valais, la région où elle vit. Ensuite, en 2013, ses parents et elle sont venus à Maurice et ont porté plainte au poste de police de Flic-en-Flac. Le suspect a été arrêté puis libéré sous caution. Depuis, l’affaire suit son cours.
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