Le père d’Akil et d’Avinash Bissessur revient sur la perquisition à leur domicile

Il se dit « profondément blessé » par les évènements qui ont secoué sa famille ses derniers jours. Le père d’Akil et d’Avinash Bissessur s’est confié à la presse ce mercredi après-midi, 21 juin. Il était présent en cour de Mahébourg où ses deux fils ont comparu sous une accusation provisoire de « Conspiracy to import Dangerous Drug ». Il est ainsi revenu sur la perquisition qui s’est tenue à son domicile, à Sodnac, mardi.

Le père de famille souligne qu’il a fait son travail « comme il se doit » quand il travaillait à la douane et qu’il est aujourd’hui « choqué » quand il voit comment « des professionnels font leur travail ».

Les frères Bissessur et Doomila Moheeputh ont été reconduits en cellule policière jusqu’au 27 juin. La police a objecté à leur remise en liberté sous caution.

Les avocats des prévenus ont présenté une motion de remise en liberté conditionnelle, celle-ci sera entendue lundi prochain.

Les trois ont été arrêtés mardi par la Special Striking Team (SST).

Leur arrestation fait suite à la découverte de 1022 comprimés suspectés d'être de l'ecstasy lors d'une opération de livraison contrôlée à Dreamton Park, Sodnac, par la Special Striking Team (SST) de la police. Le colis était destiné au nom d'Avinash Bissessur, le frère de l'avocat Akil Bissessur, mais l'adresse de livraison était celle de l'avocat Akil Bissessur, selon la police. Le colis a été expédié depuis l'Allemagne.

Les officiers de la SST ont ensuite effectué une perquisition au domicile d'Akil Bissessur, ainsi qu'au domicile de son frère, également situé à Sodnac. Lors de la perquisition chez le frère d'Akil Bissessur, 34 comprimés suspectés d'être des psychotropes ont été découverts.