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Le Musée intercontinental de l’esclavage prend vie

L’Hôpital militaire de Port-Louis s’éveille, métamorphosé pour cette nouvelle mission.

Sous les projecteurs, l’impact indéniable des esclaves : de leur courage face à l’adversité à leur rôle déterminant dans l’évolution du pays.

Une carte riche en détails plonge les visiteurs dans l’architecture d’antan de l’hôpital.

Découverte saisissante : une réplique fidèle des habitations des esclaves.

Trésors d’antan : artefacts, outils et objets du quotidien, dont un « Bone tool » découvert lors d’une fouille archéologique à Albion.

Des tableaux sur les murs de la petite maison évoquent le quotidien de ces êtres.

Les familles d’esclaves dévoilées : zoom sur Elisa Elisabeth, née à Madagascar en 1805.

Un patrimoine inestimable : la collection d’Eugène Huet de Froberville résulte d’un travail ethnographique réalisé entre 1845 et 1847. Dans cette salle, 12 visages sont dévoilés. « Nous découvrons ici les visages des esclaves, car nous ignorions auparavant à quoi ils ressemblaient. Nous pouvons désormais leur attribuer un visage, les humaniser », souligne Melissa Guillaume, responsable du musée.

Plus qu’une image : écoutez les histoires vibrantes et émouvantes en bandes audio.

Un voyage émotionnel : le Musée intercontinental éclaire une période sombre et cruciale de l’histoire mauricienne.

Port-Louis revitalise son patrimoine. L’emblématique Hôpital militaire, classé patrimoine national en 1999, entame un voyage passionnant à travers le temps. Depuis le 1er septembre, les murs centenaires, restaurés et rénovés, vibrent au récit poignant de l’esclavage, déployé sur une surface vivante de 650 m² à travers huit salles. 

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La création du Musée intercontinental de l’esclavage a été recommandée dans le rapport de la Commission Justice et Vérité de 2011. Le chantier a débuté en 2016 et la première phase s’est concrétisée en octobre 2020. En parallèle, une exposition temporaire a été présentée au public, accompagnée d’une consultation citoyenne. Le musée sera ouvert au public à partir de ce lundi 4 septembre. L’entrée est gratuite.

 

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