2017 sera une année d’investissement massif. C’est ce qu’a soutenu le ministre des Infrastructures publiques Nando Bodha. Divers projets de construction seront mis en chantier. Ce qui relancera le secteur après deux années moroses en 2014 et 2015.
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Parmi les projets prévus : l’accès à Port-Louis à la rue Decaen, pour Rs 350 à 400 millions ; la réparation de l’autoroute Terre-Rouge – Verdun ; deux projets de décongestion routière (Rs 350 à 400 millions) : le rond-point de Phoenix et pont A1 – M1 qui surplombera la Grande-Rivière-Nord-Ouest à hauteur de Coromandel vers Sorèze sur un kilomètre (Rs 5 milliards) et le projet d’Urban Terminal à Port-Louis, dont le Request for proposal (RFP) sera présenté au Cabinet ce vendredi.
La pose de la première pierre du projet Metro Express a été annoncée pour le 12 mars par le Premier ministre. Il sera réalisé par l’une des deux compagnies proposées par l’Inde : Larson & Toubro et Ascon. « Tout cela transformera Maurice en un vaste chantier », insiste le ministre.
Mettre fin aux abus du passé
Face à la presse, Nando Bodha a annoncé de grands changements dans le secteur de la construction pour favoriser la main-d’œuvre et les entreprises locales. « Dans les appels d’offres, une clause prévoira la location des machines et équipements de chantier disponibles auprès des entreprises locales et non leur importation. Cela mettra fin aux abus du passé », a-t-il précisé. Le ministre souhaite des partenariats entre grandes compagnies de constructions internationales et entreprises locales pour favoriser l’échange de technologie et l’expertise.
Avec le boom prévu dans la construction, le secteur aura besoin de « 6 000 à 10 000 ouvriers qualifiés pour mener ces chantiers à bon port ». Nando Bodha souhaite « que le secteur de la construction soit celui de la main-d’œuvre qualifiée où chacun touchera un bon salaire et fera carrière». Pour cela, le ministère du Travail créera une banque de données pour enregistrer tous ceux qui travaillent ou souhaitent travailler dans la construction. L’importation de main-d’œuvre étrangère sera limitée.
Des amendements seront apportés à l’allocation des contrats de construction. Les firmes de consultants présentes à Maurice depuis 10 ans, et qui emploient deux tiers de la main-d’œuvre locale, seront considérées comme « entreprises locales ». Il en sera de même des entrepreneurs étrangers présents à Maurice depuis 20 ans.
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