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Trois des quatre condamnés de L’Amicale étaient dans la première partie du Grand Journal sur Radio Plus, le jeudi 23 août. Ils se sont exprimés sur leurs premières heures de liberté.
Ils clament toujours leur innocence. Sheikh Imran Sumodhee lance un appel aux autorités pour trouver les « vrais coupables ». « Je retrouve ma famille après 19 ans. C’est un moment de joie mais aussi de tristesse. Je tiens d’abord à faire passer un message de sympathie aux familles des victimes. Je lance un appel aux autorités pour retrouver les vrais coupables. Nous avons toujours clamé notre innocence. Nous demandons aux familles des victimes de nous aider pour la réouverture de l’enquête ». Il ajoute qu’il lui faudra un moment pour s’habituer à sa nouvelle vie.
Khaleeloudeen Sumodhee affirme avoir toujours gardé espoir d’être liberé. « Mo enn zom abriti, couma dir enn etranze dan mo pei. Quand le Commissaire m’a annoncé ma libération, j’ai remercié mon Créateur. C’était la joie. Nous sommes innocents. Nous n’avons pas de sang sur les mains », dit-il.
Shaffick Nawoor soutient que la police a fauté dans cette enquête. « Je ne connaissais pas les frères Sumodhee. Les policiers m’ont arrêté et demandé de les identifier. Lorsque j’ai été condamné, j’ai cru mourir en prison », confie-t-il.
L’avocat Shameer Hossenbaccus explique : «La première manche est de libérer les personnes innocentes. La deuxième est de faire justice pour ce crime atroce où sept personnes ont trouvé la mort. Il est temps de remettre en question le système judiciaire. Même l’Angleterre a reconnu des erreurs. C’est une occasion en or pour revoir notre système ».
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