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Le Droit - Adil Calleea : sur le chemin de l’excellence

Son envie de réussir a été la clé de son succès. À 26 ans, Adil Calleea fait partie des 42 avocats qui ont prêté serment le 19 janvier dernier. Ce jeune homme ambitieux et charismatique nous livre son parcours sous le signe du sacrifice.

Valeurs et principes guident sa vie. C’est un philosophe dans l’âme, qui bien qu’il vient tout juste d’être appelé à la barre, sait garder les pieds sur terre. « Je ne suis pas encore un avocat », lance Adil Calleea en toute humilité. Du haut de ses 26 ans, Adil est conscient qu’il a encore tout à apprendre du métier.

Son succès, il le doit à ses parents. En effet, fils unique, ses parents lui ont montré, depuis très jeune, à connaître la valeur des choses. « Je suis issu d’une famille modeste. Mes parents ont fait énormément de sacrifices pour que j’arrive là où je suis aujourd’hui », explique le jeune avocat. Sur son visage se dessine un brassage de cultures, fruit d’un père hindou et d’une mère musulmane. Et pourtant, Adil a toujours été libre de faire ses choix : « Je réfléchissais déjà très jeune à tout ça. Entre deux religions, je n’ai jamais vraiment voulu faire un choix, je souhaitais apprendre le meilleur des deux cultures », affirme-t-il, avant d’ajouter, « je fréquentais une école primaire catholique à Vacoas et j’allais à la messe. J’ai toujours été très curieux de nature et je posais des questions sur tout déjà à l’époque ». À 10 ans, Adil suivait son père au travail, dans un cabinet de notaire. « À l’époque, j’étais fasciné par les dossiers et ce qu’il faisait m’intriguait » raconte-il.

La philosophie

Plus tard, Adil a poursuivi ses études au Bocage. « C’était un choix réfléchi de la part de mes parents qui voulaient tout miser sur mon éducation, quitte à faire d’énormes sacrifices, car j’étais leur enfant unique. J’en été conscient et j’ai toujours tout fait pour les rendre fiers de moi », dit-il.

« Mes parents ont fait énormément de sacrifices. »

Durant ses années du secondaire, Adil a découvert  une passion dévorante pour la philosophie, « mon père n’hésitait pas à me tendre un livre de philosophie dès qu’il en avait l’occasion ». Mais au de-là des livres,  Adil était un vrai touche à tout  et avait plus d’une corde à son arc. Il a opté pour des sujets comme  la psychologie et « Design and technology » et s’est découvert aussi une passion pour le bricolage.

« Parfois je laissais mes livres de philosophie et je bricolais à mes heures perdues. Je n’hésite pas à faire des travaux de maçonnerie lorsque c’est nécessaire », ajoute-t-il. À 16 ans, le jeune homme faisait partie de ces jeunes qui n’avaient pas peur d’engager  des conversations sérieuses avec les amis son père, tous pratiquant le droit. Même si ces derniers avaient deux fois son âge, « c’est avec eux que j’ai découvert cet univers fascinant ».

Conscient qu’on ne peut pas toujours tout avoir dans la vie, après le collège, Adil a décidé, avec sa mère, de lancer un petit business d’importation de bikinis. « Je savais qu’il n’était pas faisable tout de suite de poursuivre mes études », dit-il. Sa petite expérience de trois ans dans l’entreprenariat fut très riche : « J’aime cette sensation d’avoir le contrôle de soi et de ce que je fais dans ma vie ».

Études

C’est à l’âge de 22 ans qu’il s’envole finalement pour ses études en droit. Il fait deux ans d’études  à Manchester puis à Londres. Guidé par des professeurs d’expérience Adil raconte qu’il s’est vite adapté. Chaque nouvelle étape était pour lui un défi à relever. « Faire le droit c’est quelque chose que tout le monde peut faire à condition d’y croire ». Et Adil y a cru dur comme fer. « Au fil des années, j’ai pris conscience qu’il fallait que je connaisse mes propres qualités et défauts pour s’avoir avec qui je voulais m’entourer », explique-t-il.

Après ses années d’études et bien qu’il ait été appelé à la barre, Adil Calleea explique  que ce n’est que maintenant que tout commence pour lui. Aujourd’hui employé chez Madun Gujadhur Chambers, il s’entoure de ses mentors. « Je ne suis pas encore avocat, je me donne le temps qu’il faut et je suis les pas de grands avocats que j’admire pour leur éthique dans le travail, notamment  Me Madun Gujadhur et quelques autres qui ont une carrière impressionnante. Je continue à me fixer d’autres objectifs et actuellement mon objectif ultime est de devenir un avocat intègre ».

Au-delà des ses études et de sa carrière professionnelle, Adil a su trouver le bon équilibre dans sa vie. « Je suis un jeune comme les autres, je passe du temps avec mes amis, je sors danser, j’aime chanter,  faire des roadtrips et profiter de la vie ».

 

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