Le procès intenté au sergent de police Rajcoomar Seegoolam et à son épouse Sangeeta, devant la cour d’assises, a repris le mercredi 10 janvier 2018. Mari et femme sont confrontés à une accusation de meurtre sans préméditation (manslaughter). Ils sont accusés d’avoir tué Aboo Sahma Toofany le 16 janvier 2010. Le procès se déroule en présence d’un jury. Les accusés plaident non coupables.
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La séance de mercredi a été marquée par l’audition du Dr Sudesh Kumar Gungadin, médecin légiste en chef de la police. Il a indiqué que la victime portait 24 blessures, dont des contusions et des plaies. La majeure partie des blessures se situe au niveau de la tête. Il a d’ailleurs attribué la cause du décès à des lésions cérébrales. Il a ajouté que plus de trois types d’armes ont pu être utilisées pour infliger ces blessures : un morceau de bois, une barre de fer ou des armes tranchantes, comme des couteaux.
Le chef du département médico-légal a soutenu qu’à son avis, l’agression a été commise par plus d’une personne. Il a aussi relevé des blessures aux bras de la victime indiquant que celle-ci a tenté de se défendre face à ses agresseurs. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a dit avoir aussi relevé des blessures sur les accusés au cours d’un examen médical en 2010.
Il ressort du procès que Sangeeta Seegoolam entretenait une relation extraconjugale avec Aboo Sahma Toofany qui venait la voir après le départ de son mari pour le travail. L’époux a fini par tout découvrir. L’audience reprend ce jeudi. Une décision du juge Benjamin Marie-Joseph est attendue pour savoir si la poursuite, représentée par Mes Akil Ramdahen, Kevin Rangasamy et Shakeel Bhoyroo, peut présenter des relevés téléphoniques de l’accusée aux jurés.
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