Aarti Doongoor, âgée de 47 ans et handicapée, habite à la route Royale, à Laventure. Désireuse de contracter une assurance-vie, elle explique qu’elle a approché une dizaine de compagnies, mais affirme que toutes refusent sa demande à cause de son handicap.
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Contactée, une représentante d’une des compagnies d’assurance a confirmé qu’aucune de ces dernières ne prendrait le risque de la couvrir, car les dépenses pourraient être conséquentes.
Quelle est donc la solution pour elle ? À vrai dire, l’État prend en charge les personnes qui se trouvent dans sa situation. Pour en bénéficier, la personne doit se faire enregistrer au dispensaire de sa localité et un officier lui prodiguera des conseils et lui fournira les explications nécessaires.
« En fait, je tombe rarement malade. Mais voilà, une personne handicapée n’a pas droit à une assurance-vie. C’est regrettable. De plus, je rencontre également d’autres problèmes. Savez-vous qu’on me refuse aussi des achats à crédit dans les magasins de peur que je ne puisse honorer mon engagement… », raconte Aarti.
Malgré son sévère handicap, elle arrive à confectionner des produits artisanaux. Son rêve est d’ouvrir un magasin. « Les finances me font défaut. J’aurais aimé que les femmes qui souffrent d’un handicap mais qui veulent lancer une petite entreprise soient mieux aidées. Sinon quel encouragement y a-t-il pour les personnes handicapées ? », dit-elle.
Dans le passé, le frère d’Aarti s’occupait d’elle et de sa mère âgée, mais il est malheureusement décédé. Sa femme l’a suivi peu après. Actuellement, il n’y a qu’une sœur qui s’occupe d’elles. « Elle travaillait et touchait un salaire plutôt décent. Toutefois, à cause de nous, elle a quitté son travail. Cependant, comme elle est mariée et mère de famille, je lui donne quelque chose à la fin du mois », avance Aarti.
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